Libye : un vice-ministre du gouvernement d’union nationale visé par un attentat
Le vice-ministre de l’Intérieur du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, a échappé ce 5 novembre à une tentative d’assassinat à Benghazi, contrôlée par le controversé maréchal Khalifa Haftar.
Le vice-ministre de l’Intérieur, Faraj Kaïm, n’a pas été blessé par l’explosion au passage de son convoi d’une bombe artisanale et serait en bonne santé, a déclaré le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj dans un communiqué.
De 2014 à 2016, Faraj Kaïm, originaire de l’Est libyen, a combattu dans les rangs de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL), dirigée par le maréchal Haftar, avant de faire défection.
Nomination controversée
Dans un geste de défi, le chef du GNA l’avait nommé cet été comme vice-ministre de l’Intérieur chargé de la région orientale contrôlée par les forces loyales à Khalifa Haftar.
Cette nomination avait reçu le soutien de sa puissante tribu de l’est du pays, les Al-Awaguir. Mais le général Haftar avait réagi en interdisant « toute activité des responsables du GNA dans les zones contrôlées » par l’ANL.
Deux autorités se disputent le pouvoir en Libye, plongée dans le chaos depuis la révolte populaire qui a mis fin au régime de Mouammar Kadhafi en 2011. D’un côté le GNA basé à Tripoli et, de l’autre, un parlement élu et un gouvernement parallèle qui exercent leur pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Haftar.
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