Présidentielle reportée au Liberia : George Weah hausse le ton

Deux jours après la suspension du processus électoral au Liberia, le parti de l’ex-star du football George Weah réclame sa relance rapide et la tenue du second tour, dont la date n’est pas encore fixée.

L’ancien footballeur et homme politique George Weah, le 5 novembre 2011 à Monrovia. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

L’ancien footballeur et homme politique George Weah, le 5 novembre 2011 à Monrovia. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Publié le 8 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

Le second tour de la présidentielle au Liberia aurait dû opposer ce 7 novembre George Weah au vice-président sortant Joseph Boakai, respectivement premier et deuxième au premier tour du 10 octobre.

Mais le 6 novembre, la Cour suprême a suspendu le processus en ordonnant à la Commission électorale nationale (NEC) d’examiner un recours du candidat du Parti de la Liberté arrivé troisième avec 9,6% des voix, Charles Brumskine. Ces procédures pourraient prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

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« Bien que nous respections la décision de la Cour suprême, nous appelons toutes les personnes, y compris la Commission électorale, à agir en temps opportun pour remettre le processus électoral sur les rails jusqu’à la tenue du second tour », a déclaré le porte-parole du Congrès pour le changement démocratique (CDC), le parti de George Weah, Ansu Koneh.

« Le CDC n’acceptera rien de moins qu’une reprise rapide du processus démocratique », a-t-il averti. Ansu Koneh a ajouté que « toute tentative de détournement de la Constitution par des astuces politiciennes serait rejetée ».

Incertitudes

Le 7 novembre, George Weah avait appelé ses partisans au calme pendant la phase d’examen des recours de ses adversaires, qu’il avait qualifiés de « vrais fauteurs de troubles ».

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L’ancien attaquant du PSG et du Milan AC visait Joseph Boakai et Charles Brumskine et deux autres candidats malheureux, qui ont engagé des discussions pour constituer un front contre lui.

L’imbroglio juridique et politique actuel fait peser des incertitudes sur la première transition démocratique depuis trois générations dans l’un des pays plus pauvres au monde, ravagé de 1989 à 2003 par une guerre civile qui a fait 250 000 morts.

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