Nigeria : Oya, une héroïne du tonnerre
Exit les Wonder Woman, Elektra et autres Catwoman. Voici Oya, superhéroïne orisha.
![Adesuwa peut entrer en contact avec une divinité et acquérir ses pouvoirs. © Prod](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/07/14/015072014135340000000JA2792p017.jpg)
Adesuwa peut entrer en contact avec une divinité et acquérir ses pouvoirs. © Prod
En puisant dans les traditions religieuses yorubas (ethnie du sud-ouest nigérian et de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest), le jeune réalisateur nigérian Nosa Igbinedion ressuscite Oya, cette puissante déesse du vent et du tonnerre.
Dans son court-métrage Oya : Rise of the Orisha, il met en scène une jeune femme d’aujourd’hui, Adesuwa, qui se découvre un don extraordinaire : celui de communiquer avec cette divinité et parfois même d’acquérir ses pouvoirs… La mission d’Oya ? Garder fermée la porte qui sépare l’univers des orishas de celui des humains pour empêcher la destruction de notre monde.
Atmosphère futuriste et mythologique
Bourré d’effets spéciaux – qui sont loin, il est vrai, d’égaler ceux de Matrix ou du dernier X-Men – le film est imprégné d’une atmosphère futuriste et mythologique à la fois. Tourné au Royaume-Uni, où vit le réalisateur, il a été financé par une opération de crowdfunding (financement par les internautes) qui a rapporté plus de 5 000 euros.
Un cinéma indépendant, plein de fougue et sans complexe, qui a séduit les organisateurs du très sélectif Matatu Film Festival d’Oakland en Californie. Oya : Rise of the Orisha y sera projeté en intégralité pour la première fois le 18 juillet.
Nosa Igbinedion, qui a déjà réalisé deux courts-métrages remarqués (The Hydra, 2009 et The Prayer, 2012) souhaite poursuivre les aventures d’Oya dans un format plus long.
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