Élections en Tunisie : Ennahdha ne vise que la présidence… du Parlement
Selon les proches de Ghannouchi, la formation islamiste tunisienne Ennahdha ne convoite pas la présidence de la République. Et concentre ses forces sur celle du Parlement, vrai centre du pouvoir.
![Rached Ghannouchi rêve de transformer radicalement la société tunisienne. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/07/16/016072014152009000000ghanoparlemrpesiok.jpg)
Rached Ghannouchi rêve de transformer radicalement la société tunisienne. © AFP
Législatives le 26 octobre, premier tour de la présidentielle le 23 novembre… Tous les partis s’apprêtent à partir à la conquête du Palais de Carthage. Tous, sauf un : Ennahdha.
Quand Rached Ghannouchi, son leader, assure qu’il se ralliera à un candidat consensuel, il dit vrai : la présidence de la République, qui ne dispose que de prérogatives constitutionnelles réduites, ne l’intéresse pas. De source proche de son conseil consultatif, la formation islamiste n’aurait qu’un seul objectif : la présidence du futur Parlement, véritable centre du pouvoir à l’avenir.
Ennahdha s’emploie donc sur le terrain à s’assurer une majorité absolue à l’Assemblée, afin de pouvoir légiférer à sa guise et de poursuivre les changements sociétaux dont il rêve. Il est favorable à la reconduction du gouvernement de Mehdi Jomâa, avec quelques changements, notamment au ministère de la Justice.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI