Côte d’Ivoire-Maroc : la fille de Hervé Renard a-t-elle réellement été agressée à Abidjan ?

Selon plusieurs médias en ligne, amplement relayés sur les réseaux sociaux, Candide Renard, la fille du sélectionneur français du Maroc, Hervé Renard, aurait été agressée à Abidjan à l’issue de la victoire des Lions de l’Atlas face aux Éléphants (2-0). La réalité est pourtant sensiblement différente.

Hervé Renard, entraîneur de la sélection marocaine. © Jacques Brinon/AP/SIPA

Hervé Renard, entraîneur de la sélection marocaine. © Jacques Brinon/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 14 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

Depuis 48 heures, une vidéo de mauvaise qualité tourne en boucle sur les réseaux sociaux : on y distingue Candide Renard, 21 ans, portée par une personne non identifiée –  mais visiblement marocaine – puis installée sur une civière, dans un stade. La fille du sélectionneur français qui a qualifié le Maroc pour la Coupe du monde 2018 est ensuite aperçue allongée, se tenant le visage, visiblement choquée. Très vite, des médias en ligne se sont emparés de l’affaire, dont ils ont diffusé plusieurs versions.

Plusieurs versions

La plus insistante fait état de coups portés par des supporters ivoiriens ulcérés par l’élimination de leur équipe et bien décidés à s’en prendre à Hervé Renard, champion d’Afrique en 2015 avec les Éléphants, en s’attaquant à sa fille. Sont également évoqués des coups de matraque qui auraient été portés volontairement à la jeune fille, vêtue d’un maillot marocain, par des policiers ivoiriens. D’autres encore se contentent d’évoquer un simple malaise.

Elle n’était pas visée personnellement

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Renseignements pris, Hervé Renard, qui participait à une conférence de presse quand il a appris la mésaventure vécue par sa fille, livre une tout autre version de l’incident cette fin de soirée au stade Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Joint mardi par Jeune Afrique, le sélectionneur des Lions de l’Atlas a expliqué qu’après le match, sa fille « a voulu descendre sur le terrain, comme d’autres membres de la délégation marocaine. Or il y a une grille qui sépare cette tribune du tunnel qui mène au vestiaire. Quand la grille s’est ouverte, des gens se sont se faufilés. Dans l’agitation, il y a eu une bousculade, la police a distribué quelques coups de matraque au hasard, et ma fille a été touchée ».

Toujours selon Hervé Renard, celle-ci « a été secouée mais elle va bien ». « Elle n’était pas visée personnellement », conclut le sélectionneur.

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