Sénégal : Vinci Energies à la manœuvre pour la réalisation de huit centrales photovoltaïques
Une centrale de 15 MW à Thiès et sept autres plus petites pour alimenter des localités isolées : c’est le contrat à 26,8 millions d’euros que Vinci Energies vient de décrocher auprès de la Senelec.
La Société d’électricité du Sénégal (Senelec) a retenu le groupe français Vinci Energies pour la réalisation de huit centrales photovoltaïques sur quatre grandes régions du Sénégal : les îles du Saloum et la région de Thiès, à l’ouest du pays, ainsi que dans les régions de Tambacounda et de Kolda à l’est.
Composées de 62 850 panneaux solaires, ces nouvelles centrales offriront 17 MW de puissance totale, dont 15 MW pour la seule structure de Thiès. Les sept autres centrales, de type hybride avec panneaux photovoltaïques et diesel, ont pour objectif d’alimenter en électricité des sites très isolés.
Une dizaine de mois de chantier
Ce type de production étant par nature intermittent, des groupes électrogènes et des batteries seront associés aux centrales pour permettre d’assurer une alimentation continue en électricité, précise le communiqué de l’entreprise.
Le projet, financé par la banque allemande KFW et la Senelec, et qui représente un investissement de 26,8 millions d’euros, devrait être réalisé en une dizaine de mois.
Au Sénégal, Vinci Energies a notamment livré, en janvier, la centrale solaire de 20 MW à Bokhol, sur la commune de Dangana, et réalise actuellement celle de Kahone, dans la région de Kaolack.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »