RD Congo : Randgold pas intéressé par « la mine d’or » de Moku

Mark Bristow, le patron du groupe Randgold Resources, reste plus que sceptique quant au potentiel du gisement aurifère de Moku, contrôlé par le holding de l’homme d’affaires Dan Gertler. Le groupe minier, en bonne santé, ne semble de toute façon pas pressé de réaliser de nouvelles acquisitions.

Géologue de formation, le Sud-Africain Mark Bristow est le PDG de Randgold Resources. © Rodger Bosch/AFP

Géologue de formation, le Sud-Africain Mark Bristow est le PDG de Randgold Resources. © Rodger Bosch/AFP

Publié le 24 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Le patron sud-africain du groupe aurifère Randgold est catégorique : il n’a pour l’instant aucune intention de racheter la société Moku Goldmines, propriété à 65 % de Fleurette, le holding de l’homme d’affaires israélien controversé Dan Gertler.

« On a évoqué un gisement de 5 millions d’onces pour cette prétendue « mine » de Moku. Je vous le dis tout net : il n’existe pas, en dehors de l’imagination de quelques affairistes et journalistes ! » a confié Mark Bristow à Jeune Afrique, lors d’un déjeuner avec des investisseurs à l’hôtel George V, à Paris.

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Il ne dément toutefois pas avoir été contacté par des représentants de la société, immatriculée en Suisse, détentrice de permis d’exploration à proximité de son exploitation de Kibali, en Ituri, au nord-est de la RD Congo.

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Pas pressé

Financièrement en bonne santé, à la différence des autres compagnies aurifères, Randgold attend que les groupes qui revendent des licences minières intéressantes soient « vraiment dans le besoin » avant de les racheter… à moindre coût !

La mine de Kibali, détenue à 45 % par Randgold, est entrée en production fin 2013. Les réserves de ce gisement sont estimées à 11 millions d’onces d’or. À plein régime, cette mine devrait produire près de 600 000 onces d’or chaque année.

>>>> Voir aussi : Reportage à Kibali, dans la plus grande mine d’or d’Afrique

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