Algérie : 34 % de participation aux élections locales
Les Algériens étaient appelés aux urnes ce jeudi pour élire leurs représentants locaux. Comme pressenti à l’issue d’une campagne morose, la mobilisation a été faible.
![Dans un bureau de vote à Alger, lors du scrutin de ce 23 novembre 2017 en Algérie (illustration). © Toufik Doudou/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/11/24/sipa_ap22133185_000006.jpg)
Dans un bureau de vote à Alger, lors du scrutin de ce 23 novembre 2017 en Algérie (illustration). © Toufik Doudou/AP/SIPA
Le spectre de l’abstention planait sur les élections locales qui se sont déroulées jeudi. Près de 23 millions d’électeurs algériens étaient appelés aux urnes pour choisir leurs représentants locaux. L’enjeu : désigner les nouveaux membres des quelques 1 500 Assemblées populaires communales (APC) et 48 Assemblées populaires de wilaya (APW).
Sans surprise, la mobilisation pour ce scrutin a été faible, avec un taux de participation de 34 % aux APC et 33% aux APW. Lors des dernières élections locales en 2012, près d’un électeur sur deux s’était exprimé. Les dernières législatives au mois de mai, n’avaient réuni que 35 % des électeurs.
Bouteflika avait appelé à « participer massivement »
Très affaibli depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, le président Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, a fait l’une de ses très rares apparitions publiques dans la matinée, jeudi, pour aller voter dans un bureau d’Alger, accompagné de ses deux frères et de ses deux jeunes neveux. La veille, il avait appelé ses concitoyens à « participer massivement » à ces élections.
![Abdelaziz Bouteflika, dans son bureau de vote d'Alger lors du scrutin local du 23 novembre 2017. © Anis Belghoul/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=600,height=400,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/11/24/sipa_ap22133185_000002.jpg)
Abdelaziz Bouteflika, dans son bureau de vote d'Alger lors du scrutin local du 23 novembre 2017. © Anis Belghoul/AP/SIPA
La campagne, marquée par la participation de nombreuses factions politiques et menée dans un contexte économique et social délicat, n’a pas réussi à remobiliser les électeurs. Un signe peu encourageant à deux ans de l’élection présidentielle.
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