Copa Barry : « Après Lamouchi, la Côte d’Ivoire a des bases saines »

International ivoirien depuis 2000, Boubacar Barry Copa (34 ans) a disputé au Brésil sa troisième Coupe du Monde avec les Eléphants. Il revient pour Jeune Afrique sur l’élimination des Eléphants au premier tour, mais aussi sur le rôle du gardien de but, en perpétuelle évolution selon lui.

Copa Barry : « Mentalement, les gardiens travaillent beaucoup plus qu’avant ». © DR

Copa Barry : « Mentalement, les gardiens travaillent beaucoup plus qu’avant ». © DR

Alexis Billebault

Publié le 10 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : la génération dorée ivoirienne gagnera-t-elle un jour quelque chose, même si personne ne demandait aux Éléphants d’être champions du monde ?

On fera tout pour ! L’élimination à la dernière seconde face à la Grèce (1-2) nous a fait très mal, mais il faut assumer et tourner la page. En septembre vont débuter les qualifications pour la CAN 2015. Pour pas mal de joueurs, ce sera l’occasion de gagner enfin un trophée.

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L’avenir se dessinera sans Sabri Lamouchi, qui a démissionné…

Sabri Lamouchi a beaucoup apporté à la sélection, notamment au niveau de la discipline tactique. Il s’est beaucoup impliqué avec son staff, et je trouve qu’il a été critiqué de manière injuste. Ça n’a pas dû être facile à vivre. Ce qui est certain, c’est que son successeur trouvera des bases saines. Quant à Didier Drogba, c’est une icône et il est très important pour la sélection. J’espère sincèrement qu’il va poursuivre sa carrière internationale.

Lors de la Coupe du Monde, on a beaucoup remarqué l’importance des gardiens de but. Y-a-t-il eu une réelle évolution dans ce domaine ?

Oui, complètement. Le niveau s’est encore amélioré ces dernières années. Tactiquement, par exemple. On insiste beaucoup plus qu’avant sur le jeu au pied, car on considère que le gardien de but peut participer à la construction du jeu. Et mentalement, les gardiens travaillent beaucoup plus qu’avant.

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Pourquoi ?

Avant, on retenait surtout des gardiens les erreurs qu’ils pouvaient commettre. C’était injuste, car c’est un poste exposé, difficile. Mais les mentalités ont évolué, et quand un gardien est décisif, on le fait beaucoup plus savoir, comme lors de ce Mondial. On l’a vu avec Navas (Costa Rica), Neuer (Allemagne), M’Bolhi (Algérie), et d’autres. Par ailleurs, dans les staffs techniques, il y a beaucoup d’anciens gardiens de but, qui savent se mettre dans la peau de ceux avec qui ils travaillent. Ils aident les gardiens à gérer les périodes difficiles…

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