Carlyle investit dans la banque nigériane Diamond Bank

Carlyle investit 147 millions de dollars dans Diamond Bank, l’une des principales banques du Nigeria. C’est le troisième investissement au sud du Sahara annoncé par le géant américain du capital-investissement.

Publié le 24 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Carlyle, le géant américain du private equity, prouve une nouvelle fois son intérêt pour l’Afrique subsaharienne. Après la société de logistique basée au Mozambique J&J et le négociant panafricain Export Trading Group, c’est au tour de la banque nigériane Diamond Bank de profiter de la manne de l’un des premiers capital-investisseurs au monde (203 milliards de dollars d’actifs sous gestion).

En tout, selon une information rendue publique le 24 novembre, Carlyle a injecté 147 millions de dollars dans le capital de Diamond Bank, soit environ la moitié de l’augmentation de capital récemment bouclée par la banque.

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Gouvernance

Selon le dernier classement de Jeune Afrique, Diamond Bank fait partie des trente premières banques africaines, avec 9,3 milliards de dollars de total de bilan fin 2013 et 643,5 millions de produit net bancaire. Au Nigeria, elle est, avec plus de 250 agences et 4,2 millions de clients, l’un des rares établissements financiers à être très présent sur le segment grand public et PME. D’ailleurs, sa récente levée de fonds (284 millions de dollars) devrait lui permettre de développer encore davantage son réseau d’agence et son activité.

>>>>>> Lire aussi : Avec 698 millions de dollars, Carlyle clôture son premier fonds dédié à l’Afrique subsaharienne

Présent également au Bénin ainsi que, depuis plus récemment, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo, Diamond Bank a traversé récemment quelques turbulences liées à la (re)montée à son capital des fondateurs, la famille Dozie, ainsi qu’au départ de son dirigeant depuis près de quatre ans, Alex Otti, remplacé il y a quelques semaines par le fils du fondateur, Uzoma Dozie.

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À cette occasion, la banque d’affaires Renaissance Capital s’était interrogée publiquement sur les questions « de gouvernance d’entreprise » appelant à des clarifications dans ce domaine.

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