Tunisie : Khalid Belhaj, 43 ans, à Al-Bina Al-Watani pour le pragmatisme
Qui sont ces 30-45 ans qui se passionnent pour la chose publique et à qui il reviendra bientôt de jouer les premiers rôles ? Réponse en sept portraits.
![Khalid Belhaj a quitté Ennahdha pour Al-Bina Al-Watani. © Ons Abid pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/07/15/007072014143537000000JA2791p038_Khalid.jpg)
Khalid Belhaj a quitté Ennahdha pour Al-Bina Al-Watani. © Ons Abid pour J.A.
Cet élu de la Constituante a quitté les rangs d’Ennahdha pour intégrer une nouvelle formation, Al-Bina Al-Watani ("la construction nationale"). "Tous pensent idéologie, mais quel rapport avec la révolution ?" déplore Khalid Belhaj, qui estime que l’heure est à la construction d’un projet civilisationnel rassembleur débarrassé des idéologies. "Nous aurions dû faire la révolution des lois et mettre le monde des idées au service de la collectivité avant de nous lancer dans la rédaction d’une Constitution.
Cela aurait laissé du temps à la réflexion pour déterminer ce que nous voulons pour la Tunisie et mettre en place une pédagogie de la démocratie", explique cet enseignant en philosophie qui pointe la fracture entre les hommes politiques et les réalités du pays.
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© Photos : Ons Abid pour J.A. ; Infographie : Elena Blum pour Jeune Afrique
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