OIF : Michaëlle Jean à l’offensive pour le secrétariat général
En l’absence de candidature africaine consensuelle, la Canadienne Michaëlle Jean poursuit tranquillement sa course vers le secrétariat de l’OIF.
Depuis la défaite des souverainistes du Parti québécois aux élections du mois d’avril, le passé de Michaëlle Jean, qui, de 2005 à 2010, fut gouverneure générale du Canada – et donc représentante de la reine d’Angleterre -, ne pose plus aucun problème sur les rives du Saint-Laurent : sa candidature au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) bénéficie du soutien total du nouveau gouvernement.
>> Lire aussi : Jean Claude de L’Estrac dans la cour des grands
C’est ce que Christine St-Pierre, la nouvelle ministre des Relations internationales et de la Francophonie (qui fut naguère la collègue de Jean à Radio Canada), est venue dire à Abdou Diouf, secrétaire général de l’OIF, et à Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, le 25 juin, à Paris. L’accueil a été cordial, mais réservé. La vérité est que cette candidature ne suscite pas l’enthousiasme des autorités françaises, au point que certains en viennent à réactiver d’autres hypothèses, improbables, comme celles de Bertrand Delanoë ou de Blaise Compaoré.
Reste qu’en l’absence de candidature africaine consensuelle, Jean continue de faire la course en tête et n’a nulle intention de ralentir. Du 3 au 8 juillet, à Ottawa, elle compte mettre à profit la séance plénière de l’Assemblée parlementaire de la francophonie pour faire campagne.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?