Afrique : la lutte contre la corruption à l’ère du 2.0

Trois projets proposant des solutions numériques innovantes en vue de renforcer la gouvernance des pays francophones en Afrique ont été récompensés lors de la première édition du prix Transparence et numérique qui s’est tenu, ce vendredi 8 décembre à Paris, en présence de Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat français au Numérique.

Image d’illustration © JA

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Publié le 8 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Fruit de la collaboration entre le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, Transparency International, l’agence française de coopération avec les médias internationaux CFI et l’incubateur français de technologie civique « Liberté Living Lab », le concours «  Numérique et transparence » vise à valoriser les acteurs francophones du numérique et le lien entre associations citoyennes et les technologies.

La première édition du concours a attiré de nombreux candidats provenant de pays et d’horizons différents. Neuf professionnels issus du milieu de la civic tech et du mouvement anticorruption ont choisi de récompenser trois projets : Cabrane (Tunisie), Presimètre (Burkina Faso) et Tsycoolkoly (Madagascar). Chaque lauréat a reçu un chèque de 10 000 euros pour continuer à développer son projet.

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Première catégorie : ouverture des données pour la transparence de l’action publique

Créée par l’Association tunisienne des contrôleurs publics dont le fondateur est Charfeddine Yakoubi, Cabrane est la première plateforme qui permet de fournir des données officielles sur les projets publics en Tunisie. Elle a pour but de faciliter l’accès aux informations, chaque utilisateur ayant la possibilité d’ajouter un projet public existant ou d’en proposer un nouveau.

Deuxième catégorie : contrôle citoyen pour la bonne gouvernance

Le Présimètre, lancé à l’initiative de Luther Yameogo au Burkina Faso, est un programme de redevabilité politique et socio-économique qui s’appuie sur une plateforme numérique de contrôle citoyen des politiques publiques. L’objectif : renforcer la collaboration et le plaidoyer afin de régler rapidement les dysfonctionnements dans la gestion des politiques publiques.

Troisième catégorie : outil de prévention et de lutte contre la corruption

Porté par l’ONG Tolotsoa, Tsycoolkoly est un projet qui encourage les habitants de Madagascar à dénoncer la corruption dans le pays via une plateforme en ligne. Le principe est simple : tous les Malgaches ont la possibilité de s’informer et de dénoncer tout acte de corruption via le site.

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