Avions présidentiels : la malédiction de l’A340 GA

Indispensable attribut du pouvoir ou plaisir dispendieux, l’avion présidentiel est un objet mythique. De Bouteflika à Biya en passant par Déby Itno, les dirigeants africains ne s’en privent pas plus que les autres.

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 23 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Dans le milieu, on dit que cet appareil a "le mauvais oeil". L’Airbus A340 a en effet vu le destin d’une poignée de chefs d’État africains basculer rapidement après son acquisition. Depuis trois ans, les intermédiaires dépêchés par Tunis pour tenter de revendre la dernière folie de Ben Ali – notamment en Afrique subsaharienne – se voient tous rappeler la mauvaise fortune de son dernier propriétaire.

Le raïs égyptien Hosni Moubarak n’aura lui aussi que très peu profité de son A340. Et si le sort funeste de Kadhafi ne peut certainement pas être imputé à son avion, le fait qu’il s’agisse là aussi d’un A340 a achevé de gâcher la réputation de ce long-courrier auprès des chefs d’État. Reste Abdelaziz Bouteflika. Toujours bénéficiaire d’un appareil de ce type, il ne voyage plus, et sa santé s’est largement dégradée depuis 2009, date de l’achat de l’avion maudit…

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