Gabon – Avions présidentiels : le Grumman d’Ali Bongo Ondimba

Indispensable attribut du pouvoir ou plaisir dispendieux, l’avion présidentiel est un objet mythique. De Bouteflika à Biya en passant par Déby Itno, les dirigeants africains ne s’en privent pas plus que les autres.

Ali Bongo Ondimba, un étonnant voyageur. © Laurent Blachier pour J.A.

Ali Bongo Ondimba, un étonnant voyageur. © Laurent Blachier pour J.A.

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 3 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

"Siège réservé au président de la République." Les privilégiés qui entrent dans le Grumman présidentiel ne peuvent pas rater cette inscription brodée sur la housse. Elle ajoute une pointe de solennité à l’intérieur acajou et or. Personne d’autre qu’Ali Bongo Ondimba n’a le droit de poser son séant sur ce fauteuil. Une hôtesse de l’armée y veille, gentiment mais fermement. 

Les invités peuvent librement abuser des petits fours et du champagne. Qu’il s’agisse de déplacements professionnels ou privés, Ali ne craint pas de passer de longues heures à survoler la planète. Sydney, New York, Londres, Séoul, Port-Louis… On l’a aperçu le 12 juin à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football au Brésil en compagnie de son homologue angolais, José Eduardo dos Santos.

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En juin 2012, le Groupement de liaisons aériennes ministérielles (Glam) a réceptionné un Boeing 777-200 pour les longs trajets. L’envergure de ce gros biréacteur est si importante que son empennage ne rentre pas dans l’espace que lui loue une compagnie privée d’aviation d’affaires et demande la construction d’un hangar à sa taille.

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