Avions présidentiels : et ailleurs dans le monde ?

Indispensable attribut du pouvoir ou plaisir dispendieux, l’avion présidentiel est un objet mythique. De Bouteflika à Biya en passant par Déby Itno, les dirigeants africains ne s’en privent pas plus que les autres.

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 23 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Les polémiques autour des avions présidentiels n’existent pas qu’en Afrique. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la commande d’un Airbus A330 (baptisé "Air Sarko One") avait déchaîné les foudres de l’opposition… qui ne trouve rien à redire aujourd’hui à l’utilisation par François Hollande de cet appareil qui aura coûté 180 millions d’euros.

Vladimir Poutine parcourt, lui, la planète à bord d’un Ilyushin 96-300 de 40 millions de dollars (29,5 millions d’euros). Si son prix est bien en deçà de ceux pratiqués habituellement pour ce type de gros-porteur, son aménagement aura néanmoins nécessité quelque 180 millions de dollars, dont 80 000 rien que pour les toilettes. Mais la palme de la démesure revient à la famille royale d’Arabie saoudite.

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Si le roi Abdallah se contente d’un Boeing 747 (228 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés 150 millions de dollars pour les équipements intérieurs), le prince Al-Walid Ibn Talal s’est en revanche payé le plus gros-porteur du monde, un Airbus A380. Une fois aménagé (parking pour sa Rolls-Royce, ascenseur menant au tarmac, salle de concert avec piano à queue…), la facture a atteint 520 millions de dollars…

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