Algérie : presse sous pression
Le montant des sommes dues par une quarantaine de journaux privés aux imprimeries publiques algériennes dépasse 20 milliards de dinars (environ 18,5 millions d’euros). Leur survie est en jeu.
Des mises en demeure viennent d’être adressées aux directeurs de ces publications quotidiennes et hebdomadaires : faute d’un règlement de leurs créances, elles seront interdites de parution. Des échéanciers devront être adoptés pour leur permettre de résorber progressivement leurs dettes.
Dans le cas contraire, certaines seront contraintes de mettre la clé sous la porte. Parmi les journaux menacés figurent le quotidien Echourouk, plus gros tirage de la presse algérienne avec environ 500 000 exemplaires – et une dette de 2,6 millions d’euros.
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