Libye : la Banque centrale sous tutelle internationale ?
Pour tenter de mettre fin à la guerre civile, l’ONU envisage de frapper les leaders des milices libyenes à la caisse.
![Les factions rebelles en Libye ont nommé chacune un gouverneur de la Banque centrale. © Alfred Diem/Flickr](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/11/24/Central_Bank_of_Libya_cAlfred_Diem_flickr.jpg)
Les factions rebelles en Libye ont nommé chacune un gouverneur de la Banque centrale. © Alfred Diem/Flickr
Pour tenter de mettre fin à la guerre civile, Bernardino León, l’émissaire onusien en Libye, multiplie les navettes entre factions rivales. Sans grand succès pour l’instant. « Nous ne sommes pas informés des propositions qu’il leur fait. Il parle beaucoup, mais écrit peu », confie un diplomate occidental.
Tutelle
Après avoir placé Ansar al-Charia sur la liste des organisations terroristes, l’ONU n’envisage plus dans l’immédiat de prendre contre les chefs de milice des sanctions dures (gel des avoirs à l’étranger, restriction des déplacements, etc.), mais de les frapper à la caisse en plaçant sous tutelle internationale la Banque centrale. Celle-ci est l’enjeu d’un bras de fer entre Tripoli, capitale pro-Misrata (et ses alliés islamistes), et El-Beïda, siège du gouvernement El-Theni, proche du général Khalifa Haftar. Les deux camps ont nommé leur propre gouverneur.
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