À Marrakech, les professionnels de l’engrais repensent leur stratégie

L’Association internationale de l’industrie des fertilisants s’est réunie à Marrakech pour son premier forum stratégique. L’occasion pour le marocain OCP de présenter son plan de développement qui prévoit le démarrage de quatre unités industrielles supplémentaires à l’horizon 2016.

Cette première édition a réuni plus de 150 représentants de l’industrie des fertilisants. DR

Cette première édition a réuni plus de 150 représentants de l’industrie des fertilisants. DR

Publié le 21 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Ce sont plus de 150 dirigeants de l’industrie mondiale des fertilisants et de l’agro-business qui se sont rendus à Marrakech pour la première édition du forum stratégique de l’International Fertilizer Industry Association, organisé les 19 et 20 novembre.

Forum inédit

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Les représentants de cette association internationale, créée en 1927, ont discuté pendant cette rencontre des « perspectives de développement du secteur des fertilisants ainsi que ses enjeux futurs liés à la sécurité alimentaire, aux carences des sols en nutriments et aux mécanismes d’accès des agriculteurs aux fertilisants », souligne un communiqué d’OCP, l’un des leaders mondiaux du secteur.

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Le groupe marocain, hôte de cette rencontre inédite, a profité de l’occasion pour présenter un plan de développement « destiné à répondre à l’augmentation de la demande mondiale, et à celle du continent africain en particulier ».

Ce programme comporte notamment le démarrage à l’horizon 2016 de quatre unités industrielles supplémentaires assurant la production de 4 millions de tonnes d’engrais phosphatés.

Marché en recul

Détenu à 95 % par l’État marocain, OCP dispsoe d’un accès exclusif à 75 % des réserves mondiales de phosphate actuellement connues.

Au premier semestre 2014, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 19,366 milliards de dirhams (1,7 milliard d’euros) en recul de 6 % sur un an, pour un résultat net consolidé de 2,403 milliards de dirhams (223,7 millions d’euros), en baisse de 33 % aux six premiers mois de l’année précédente.

Une contre-performance qui s’explique en partie par le recul des prix mondiaux du phosphate qui sont passés de 145 dollars la tonne en 2013 à 110 dollars en moyenne au premier semestre. Fin octobre, il se situe actuellement autour de 115 dollars la tonne.

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