L’Afrique, cible prioritaire de l’industrie des biens de consommation européenne

L’Afrique sera d’ici à 2017 le deuxième marché prioritaire pour l’industrie des biens de consommation européenne, selon une étude du cabinet Deloitte. Le continent devrait enregistrer une hausse de 1 100 milliards de dollars de son PIB annuel à l’horizon 2019. Une aubaine.

Dans la mode, les marques internationales ont la préférence des consommateurs africains.

Dans la mode, les marques internationales ont la préférence des consommateurs africains.

Publié le 20 novembre 2014 Lecture : 2 minutes.

« Même s’il est trop tôt pour baptiser la récente croissance africaine de ‘miraculeuse’, de l’avis de beaucoup, le continent, et en particulier l’Afrique sub-saharienne, en est là où l’Asie du sud-est était il y a 30 ans : au bord du boom », souligne une étude du cabinet Deloitte, présentée lors d’un congrès de distribution organisé le 19 novembre à Johannesburg.

Marché prioritaire

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Selon un sondage conduit par Deloitte auprès des industriels de ce secteur, le continent sera « le deuxième marché prioritaire » pour l’industrie de consommation européenne – après leur marché régional. Sur la période 2014-2015, l’Afrique est dans le trio de tête, derrière l’Union européenne et la Chine.

Investir les marchés du continent reste « complexe et difficile » et les revenus « relativement faibles en moyenne » reconnaît Deloitte, mais les entreprises « prêtes à innover en adaptant leurs circuits, leur marque et leur portefeuille d’activités » ont de grandes chances d’être payées de retour, selon le cabinet, qui insiste : « L’Afrique exige de prêter attention à une croissance durable sur le long terme plutôt qu’au profit de court terme ». 

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Deloitte appuye sa démonstration sur le taux de croissance attendu, 7,7% en moyenne entre 2014 et 2019, soit le double des économies développées. Le PIB du continent devrait augmenter de 1 100 milliards de dollars, passant de 2 519 milliards en 2014 à 3 659 milliards en 2019. 

Cette croissance est moins dépendante des revenus miniers ou pétroliers que par le passé. « C’est un changement structurel, la croissance devient plus endogène », souligne l’étude.

Préférences des consommateurs

Le cabinet présente également les résultats d’un sondage sur les habitudes et les préférences de consommation conduit auprès de 2 000 jeunes au Kenya, au Nigeria, en Egypte et Afrique du Sud, quatre des marchés de consommation en plus forte croissance sur le continent.

« Dans certaines catégories, comme la nourriture et les boissons, la jeunesse préfère les marques locales tandis que pour la mode et les cosmétiques, les marques internationales sont synonymes de qualité », observe l’étude de Deloitte. 

(avec Agences)

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