Tunisie : Erbil, Tunisair et le spectre du terrorisme

La desserte hebdomadaire de la ville d’Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, par Tunisair suscite de nombreuses craintes parmi le personnel naviguant.

Abdelhakim Belhaj, chef du Groupe islamique combattant libyen (GICL). © Reuters

Abdelhakim Belhaj, chef du Groupe islamique combattant libyen (GICL). © Reuters

Publié le 20 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Le personnel naviguant de Tunisair se montre très réticent à la desserte hebdomadaire de la ville d’Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, assurée depuis le 1er juin. Le ministère tunisien de l’Intérieur, aussi. Soutenue par Abdelkarim Harouni, qui était ministre des Transports dans le gouvernement dit "de la troïka", cette desserte accroît, selon les syndicats de policiers, le risque terroriste en Tunisie. Comme pour conforter cette thèse, c’est dans la plus grande discrétion que les autorités ont, le 11 juin, bloqué sur le tarmac de l’aéroport de Tunis-Carthage un avion en provenance d’Erbil à destination de Tripoli. L’appareil aurait été loué à une compagnie chinoise par des sympathisants du Groupe islamique combattant libyen (GICL) d’Abdelhakim Belhaj. Son plan de vol ne prévoyait pas d’escale à Tunis et aucun incident technique n’avait été signalé. Interdiction formelle a été faite à ses passagers d’accéder au territoire tunisien.

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