Prolifération des armes en Centrafrique : le prix de la mort

La circulation des armes et leur prix ridicule sont une des causes majeures de l’insécurité en centrafrique.

Des armes saisies aux milices anti-balaka, le 7 février 2014, au camp de Mpoko à Bangui. © Issouf Sanogo/AFP

Des armes saisies aux milices anti-balaka, le 7 février 2014, au camp de Mpoko à Bangui. © Issouf Sanogo/AFP

Publié le 17 juin 2014 Lecture : 0 minute.

Deux cents francs CFA (0,30 euro) : c’est le prix dérisoire qu’il faut débourser à Bangui pour se procurer une petite grenade de fabrication chinoise. Un pistolet 9 mm, chinois lui aussi, se vend entre 5 000 et 10 000 F CFA et un pistolet-mitrailleur AK 47, 20 000 F CFA. Ces armes, qui se trouvent en abondance dans l’enclave musulmane du PK5, équipent également les milices anti-balaka des quartiers nord de la capitale, ainsi que celles de Bouar et de Bossangoa. Elles proviennent aussi bien des stocks de la Séléka, qui en a fait une large distribution auprès des populations sympathisantes, que de ceux des Forces armées centrafricaines (Faca), proches des anti-balaka.

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