Maroc : l’université Mundiapolis ouvre un nouveau MBA

L’université implantée à Casablanca lance un MBA développé avec la Regent Business School de Durban dans le cadre de sa participation au réseau Honoris.

Campus de l’université Mundiapolis © Campus de l’université Mundiapolis

Campus de l’université Mundiapolis © Campus de l’université Mundiapolis

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Publié le 20 décembre 2017 Lecture : 3 minutes.

C’est une formation prestigieuse qui débarque à l’université privée Mundiapolis de Casablanca. Le 18 février 2018, vingt étudiants triés sur le volet débuteront un cursus de 18 mois pour tenter d’obtenir le Global Pan-African MBA. Ce double diplôme aux standards anglo-saxons a été développé sur les bases du Master of Business Administration (MBA) de la Regent Business School de Durban en Afrique du Sud. Il est désormais proposé aux jeunes cadres et étudiants de tout le continent, moyennant 65 000 dirhams. Les futures recrues ont jusqu’au 1er février pour postuler.

Former des managers intermédiaires

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Le programme a été rendu possible au Maroc grâce à la participation de Mundiapolis à Honoris United Universities. Ce réseau d’enseignement supérieur, financé par le fonds d’investissement britannique Actis, fédère 48 campus africains, dont l’école de commerce sud-africaine et l’université marocaine. Comme d’autres réseaux d’écoles panafricaines, il a pour ambition de faire émerger une génération de managers capables de s’adapter à différents contextes culturels.

De manière générale les profils qui ont une expérience en management sont les plus à même de suivre la formation

« Nous voulons faire monter en compétences les jeunes cadres locaux afin qu’ils acquièrent un profil international et atteignent rapidement des postes de management intermédiaire très demandés par les entreprises locales, notamment les PME », résume Amine Bensaid, président de l’université Mundiapolis. Pour y parvenir, Regent Business School et Mundiapolis proposent une formation qui jongle entre économie, management, entrepreneuriat, leadership ou encore éthique et marketing.

Quatrième du classement Eduniversal des meilleurs masters africains, le MBA s’adresse aux diplômés d’un Bac+4 et Bac+5 en management ou ingénierie. « De manière générale les profils qui ont une expérience en management sont les plus à même de suivre la formation, explique le président de l’université. Nous avons également des modules de mise à niveau sur des aspects plus business que les ingénieurs ou d’autres profils hors école de management n’ont pas forcément abordé dans leur formation ». Par ce moyen, les responsables du diplôme tentent d’attirer aussi les professions libérales et les professionnels de la santé. Quant aux titulaires d’un Bac+3, ils sont acceptés à condition d’avoir effectué une validation des acquis d’expérience (VAE).

Une formation bilingue et hybride

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Une mise à niveau est également prévue pour la pratique de l’anglais, car contrairement à celle de la Regent Business School, la version marocaine du Global Pan-African MBA se fait à la fois en français et en anglais. Elle est aussi hybride sur les modes d’enseignement. Un tiers des cours sont en présentiel, soit deux week-end par mois, sur 648 heures de cours au total. Dans la pratique, cela prend la forme de sessions de 3 heures le vendredi et de 6 heures le samedi, animées au sein de l’université Mundiapolis par des professeurs marocains et des intervenants internationaux.

Le reste de l’apprentissage se fait à distance. Outre des vidéos pédagogiques à venir, les étudiants ont plusieurs outils numériques à leur disposition : des supports de cours, une plateforme d’échange avec des professeurs sud-africains et un student study guide, sorte de manuel qui permet à l’étudiant de connaître son état d’avancement et de se tester lui-même avant les véritables épreuves.

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« Les examens se déroulent selon la norme anglo-saxonne. Nous évaluons les étudiants sur leurs capacités à gérer des projets en groupes, à travailler sur des études de cas traitant de problématiques régionales. Et ils rendent un article scientifique à la fin du cursus », conclut Amine Bensaid.

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