Gabon : le FMI octroie 101,1 millions de dollars dans le cadre d’un prêt triennal

Le FMI a annoncé jeudi l’octroi de 101,1 millions de dollars en faveur du Gabon dans le cadre d’un prêt triennal consenti en juin, anticipant un rebond de l’économie en 2018 grâce notamment au redressement des cours du pétrole.

Vue du logo du Fonds monétaire international. © Itsuo Inouye/AP/SIPA

Vue du logo du Fonds monétaire international. © Itsuo Inouye/AP/SIPA

Publié le 22 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

« La situation économique du Gabon demeure délicate mais certains signes laissent entrevoir un retournement de la tendance », estime le Fonds monétaire international dans un communiqué.

En 2017, la production pétrolière sera vraisemblablement inférieure aux prévisions, d’où une légère révision à la baisse du taux de croissance, de 1% à 0,8 %, explique l’institution de Washington.

La croissance devrait connaître un rebond en 2018

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« Cependant, l’activité dans les autres secteurs de l’économie se stabilise. La croissance devrait connaître un rebond en 2018 grâce au redressement des cours du pétrole, à la vigueur des autres matières premières et au renforcement de la confiance du secteur privé », poursuit-elle.

Le FMI précise que l’octroi immédiat de quelque 101,1 millions de dollars porte le total des montants décaissés jusqu’à présent dans le cadre de l’accord à environ 202,3 millions de dollars.

En juin, le FMI avait approuvé un prêt sur trois ans de 642 millions de dollars au titre de son mécanisme élargi de crédits (MEDC), avec un premier décaissement immédiat de 98,8 millions de dollars pour soutenir « le programme de relance à moyen terme du Gabon ».

Une période économique difficile

Riche principalement de son pétrole et de sa forêt, le Gabon traverse depuis 2015 une période économique difficile qui avait été aggravée par la baisse des prix du brut et s’était traduite par du chômage, des grèves à répétition et des entreprises qui tournaient au ralenti ou mettent la clé sous la porte.

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Jeudi, le FMI a invité les autorités gabonaises « à s’employer à mobiliser les recettes non pétrolières, qui ont chuté à des niveaux historiquement bas », soulignant que les difficultés économiques s’expliquaient « certes en partie par les retombées négatives du choc pétrolier et des mouvements de grève des agents des impôts ».

« Mais les autorités ont besoin d’accélérer les réformes pour réduire le recours excessif aux exonérations fiscales et corriger les faiblesses de l’administration fiscalo-douanière », a commenté Tao Zhang, Directeur général adjoint.

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