Mondial 2014 : le match des stars africaines

Ils font partie des sélections camerounaise, ghanéenne, nigériane, ivoirienne et algérienne. Aboubakar, Muntari, Obi Mikel, Touré, Slimani… Lequel brillera le plus lors du Mondial 2014 qui commence ce jeudi au Brésil ?

Jeune Afrique a sélectionné 5 joueurs qui devraient s’illustrer au Mondial. © Montage J.A.

Jeune Afrique a sélectionné 5 joueurs qui devraient s’illustrer au Mondial. © Montage J.A.

Alexis Billebault

Publié le 12 juin 2014 Lecture : 3 minutes.

Vincent Aboubakar – Les Lions indomptables (Cameroun)

L’international camerounais Vincent Aboubakar est jeune, et donc suffisamment téméraire pour dire à propos de son compatriote Samuel Eto’o (33 ans) qu’on "ne peut pas jouer en sélection jusqu’à 50 ans". Le capitaine des Lions indomptables n’a pas (encore) bronché. En attendant, Aboubakar s’est empressé d’améliorer ses statistiques en Ligue 1 française avec le FC Lorient (16 buts), qu’il a rejoint mi-2013 après trois saisons à Valenciennes.

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En 2010, il a intégré la sélection nationale camerounaise, le temps de disputer une quarantaine de minutes lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Au Brésil, Aboubakar devrait avoir un temps de jeu légèrement supérieur. Et pourra toujours tenter de pousser un peu plus son illustre aîné vers la retraite internationale. Crédit photo : DR

Sulley Muntari – Les Black Stars (Ghana)

Le milieu de terrain des Black Stars apparaît comme un footballeur de talent, mais qui n’est pas toujours facile à canaliser. Depuis son arrivée en Europe, en 2001, au sein du club d’Udinese Calcio, Muntari a toujours évolué en Italie (hormis un bref et terne séjour chez les Anglais de Sunderland, en 2011) dans les deux clubs de Milan, qui se détestent cordialement : l’Inter Milan (2008-2012) et le Milan AC (depuis 2012).

Avec les Black Stars, qu’il a rejoints en 2002, les rapports sont parfois houleux. Viré en 2010 pour avoir pris ses aises avec les codes disciplinaires, Muntari en a de nouveau été exclu avant le Mondial 2010 pour avoir insulté son sélectionneur. Lequel l’avait finalement réintégré, après une intervention du capitaine, Stephen Appiah. Crédit photo : DR

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John Obi Mikel – Les Super Eagles (Nigéria)

En 2013, il a été l’un des artisans du sacre nigérian à l’issue d’une Coupe d’Afrique des nations sud-africaine parfaitement maîtrisée. Cette année, John Obi Mikel va disputer sa première phase finale de Coupe du monde, lui qui avait manqué l’édition 2010 à cause d’une blessure à la cheville. Le milieu de terrain des Super Eagles a fait ses premiers pas en 2005 à Lyn Oslo, un modeste club norvégien. Depuis huit ans, il n’a plus quitté Chelsea, l’un des meilleurs clubs européens, avec lequel il s’est construit un beau palmarès (9 titres, dont une Ligue des champions, en 2012).

Obi Mikel pourrait cependant quitter l’Angleterre, où il joue moins depuis l’arrivée du Portugais José Mourinho à la tête de Chelsea, en juin 2013, pour signer au Galatasaray Istanbul (Turquie). Malgré ces temps de jeu réduits, Stephen Keshi, le sélectionneur nigérian, continue d’en faire l’un de ses hommes de base. Crédit photo : Paul Childs

Yaya Touré – Les Éléphants (Côte d’Ivoire)

Ouf ! Yaya Gnegnéri Touré jouera bel et bien le Mondial 2014 avec les Éléphants, malgré sa blessure. La star du club de Manchester City a en effet été victime d’une déchirure à la cuisse gauche à la fin de son époustouflante saison 2013-2014, qui s’est terminée par le sacre de son club (avec 20 buts de Touré en championnat sur la saison).

Touré a débuté sa carrière à l’âge de 17 ans à l’Asec Mimosas, l’un des deux grands clubs de la capitale économique ivoirienne. Depuis, il n’a cessé de glaner les trophées, notamment au sein du FC Barcelone, avec lequel il a remporté, en 2009, un sextuplé, unique dans l’histoire du football mondial (Championnat d’Espagne, Ligue des champions, Coupe du roi, Supercoupe d’Europe, Supercoupe d’Espagne et Coupe du monde des clubs).

Sa technique, sa polyvalence et sa personnalité font de Yaya Touré la fierté des Ivoiriens et du football africain. Il a reçu en 2013, pour la troisième fois consécutive, le prix du joueur africain de l’année décerné par la CAF.  Crédit photo : Prevost

Islam Slimani – Les Fennecs (Algérie)

Durant la Coupe du monde 2010, l’Algérie n’avait pas inscrit le moindre but. Depuis, le style de jeu des Fennecs a beaucoup évolué, et la sélection maghrébine a peut-être trouvé en Islam Slimani le buteur qu’elle attendait. L’attaquant algérien est en effet en train d’acquérir une belle notoriété. Après s’être fait les dents sur les défenses de Ligue 1 algérienne avec le CR Belouizdad, il rejoint, mi-2013, le Sporting Clube de Portugal, où il finit par convaincre son entraîneur, Leonardo Jardim, de lui faire confiance.

De même, au sein de la sélection nationale, l’Algérois est devenu l’un des hommes de base du sélectionneur Vahid Halilhodzic, et le duo qu’il forme avec Hillel Soudani pourrait aider les Fennecs à se faire remarquer en phase de groupes. Ce qui ne leur est plus arrivé depuis le 3 juin 1986, avec le but inscrit par Djamel Zidane contre l’Irlande du Nord (1-1) lors de la Coupe du monde au Mexique. Crédit photo : Hugo Delgado

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