Burkina Faso : le Qatar va financer un centre anti-cancer

L’émir du Qatar a promis ce jeudi de financer la construction d’un centre de radiothérapie du cancer au Burkina Faso, lors de sa tournée en Afrique de l’Ouest, qui se prolonge cet après-midi en Côte d’Ivoire.

L’émir du Qatar Tamim Ben Hamad Al-Thani, lors d’un sommet du Conseil de coopération du Golfe, le 5 décembre 2017. © Jon Gambrell/AP/SIPA

L’émir du Qatar Tamim Ben Hamad Al-Thani, lors d’un sommet du Conseil de coopération du Golfe, le 5 décembre 2017. © Jon Gambrell/AP/SIPA

Publié le 22 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, qui effectue une tournée dans six pays d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Burkina, Guinée, Côte d’Ivoire et Ghana), a été reçu jeudi 21 décembre, dans l’après-midi, par le président burkinabè Roch March Christian Kaboré.

Un entretien suivi de la signature d’un accord sur la santé, qui comprend un don du Qatar de « 14 millions de dollars pour la réalisation à l’hôpital du district de Bogodogo (en périphérie sud de Ouagadougou) d’un centre de radiothérapie du cancer », selon Nicolas Médah, ministre de la Santé. Il s’agirait de la première infrastructure du genre dans le pays.

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La question du terrorisme

Évoquant l’entretien entre les deux chefs d’État, Alpha Barry, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, a indiqué qu’il portait sur « le terrorisme et les défis sécuritaires qui s’imposent à nous ». Selon lui, « le Qatar s’est montré disposé à aider le Burkina Faso à relever ces défis dans sa lutte contre les narcotrafiquants et les terroristes à travers le Sahel et dans la partie burkinabè ».

Une mission devrait être réalisée « bientôt à Doha pour faire une évaluation des investissements qui sont possibles » et « négocier les différents accords qui seront signés entre les deux États », a-t-il précisé.

Dans le sillage de la crise du Golfe

La tournée africaine du cheikh, qui a débuté mercredi par le Sénégal, intervient six mois après la rupture des relations diplomatiques entre Doha et Ryad. Une crise à l’origine d’un profond malaise dans les capitales africaines, comme en témoigne le « rappel pour consultation » en juin de l’ambassadeur sénégalais à Doha. Il y a finalement été renvoyé le 21 août par le président Macky Sall.

Du côté des autorités qataries, on évoque une tournée diplomatique dans le cadre des projets de Doha, visant à diversifier ses partenariats et son économie. Ces pays présentent « un fort potentiel économique (…) malgré les défis sécuritaires de certains ».

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