Mali : IBK veut une Minusma plus forte

La débâcle de Kidal, le 21 mai, a convaincu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) d’une chose : sans aide extérieure, l’armée malienne ne parviendra pas à rétablir l’ordre au Nord-Mali. Il veut donc une Minusma plus forte et plus engagée dans le rétablissement de la paix.

Le président malien IBK. © Emmanuel Daou Bakary pour Jeune Afrique.

Le président malien IBK. © Emmanuel Daou Bakary pour Jeune Afrique.

Publié le 11 juin 2014 Lecture : 1 minute.

"Les Casques bleus doivent cesser d’être passifs face aux agissements des groupes armés", explique l’entourage du président malien IBK, après l’échec de l’armée malienne pendant la bataille de Kidal, le 21 mai. Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères, en fera officiellement la demande devant le Conseil de sécurité, le 18 juin. Les Maliens devraient pouvoir compter sur le soutien des responsables français, convaincus eux aussi de la nécessité d’augmenter les effectifs (moins de 9 000 hommes actuellement) et, surtout, de déployer plus largement les Casques bleus dans le Nord.

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La diplomatie malienne a par ailleurs entrepris de convaincre les principaux contributeurs (en troupes) de la Minusma. Le Sénégal et le Niger sont acquis à sa cause, le Tchad se montre plus réticent. Lors du sommet de la Cedeao, le 30 mai à Accra, IBK s’est entretenu du problème avec le Nigérian Goodluck Jonathan. Mais à New York, il reste encore beaucoup de monde à convaincre. "Au Conseil, certains ont été très irrités par ce qui s’est passé à Kidal", explique un haut fonctionnaire onusien.

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