Le nouveau gouvernement du Mali a été formé

Un nouveau gouvernement a été nommé dimanche au Mali à la suite de la désignation de Soumeylou Boubèye Maiga comme Premier ministre, selon un décret présidentiel.

Ibrahim Boubacar Keita, président de la République du Mali à Paris, en décembre 2015. © Vincent Fournier pour JA

Ibrahim Boubacar Keita, président de la République du Mali à Paris, en décembre 2015. © Vincent Fournier pour JA

Publié le 31 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

La nouvelle équipe compte 36 membres, contre 35 auparavant, avec comme changement notable le départ du ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, remplacé par Tiéman Hubert Coulibaly, ex-ministre de l’Administration territoriale.

Six nouveaux ministres font leur entrée dans ce gouvernement, formé quelques heures après la nomination samedi du nouveau Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga, 63 ans, remplaçant d’Abdoulaye Idrissa Maiga qui était en poste depuis avril.

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Soumeylou Boubèye Maiga est le cinquième Premier ministre nommé par le président Keïta, élu en août 2013 pour cinq ans et probable candidat à sa réélection en 2018.

Selon certains observateurs, le chef de l’Etat se prépare, avec ce nouveau gouvernement, pour la campagne présidentielle et cherche à mieux maîtriser la situation dans le nord du Mali où des attaques jihadistes se poursuivent.

Contexte sécuritaire dégradé

Cette région était tombée en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire française lancée en janvier 2013.

Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

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Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Face à la dégradation de la situation aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l’organisation régionale G5 Sahel, qui regroupe ces trois pays, ainsi que la Mauritanie et le Tchad, a réactivé en 2017, avec le soutien de la France un projet de force conjointe antijihadiste, initialement lancé en novembre 2015.

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