Libye : au moins quatre morts dans de nouveaux affrontements à Benghazi

Des combats opposaient dimanche les forces du général dissident Khalifa Haftar à des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye, faisant au moins quatre morts et neuf blessés, selon des témoins et une source médicale.

Lors de précédents combats, le 25 novembre 2013, à Benghazi. © Reuters

Lors de précédents combats, le 25 novembre 2013, à Benghazi. © Reuters

Publié le 15 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Ces affrontements figurent parmi les plus violents signalés depuis le 16 mai, lorsque le général Haftar a lancé une offensive destinée selon lui à éradiquer les groupes terroristes implantés dans l’Est. Les heurts avaient alors fait au moins 76 morts.

Les combats de dimanche ont fait au moins quatre morts et neuf blessés, selon un bilan de l’hôpital d’Al-Abyar, à 70 km au sud-ouest de Benghazi, où sont soignées les membres des forces de Haftar blessés dans les affrontements. Aucun bilan n’a pu être obtenu du côté des groupes islamistes qui communiquent rarement sur leurs victimes.

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Tirs à l’arme lourde

Les forces paramilitaires de Khalifa Haftar ont lancé tôt dimanche une offensive terrestre contre les banlieues ouest de Sidi Fradj et d’Alhawari, fiefs des groupes islamistes, dont Ansar Asharia, classé organisation terroriste par Washington.

Des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans ces régions, tandis que des familles fuyaient les zones de combats, selon des témoins. Les combats ont provoqué une coupure d’électricité dans une grande partie de la ville.

L’agence libyenne Lana a précisé qu’une centrale électrique avait été endommagée par des tirs de roquettes. Les équipes techniques tentaient de réparer les dégâts et de rétablir l’électricité, selon la même source.

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Raids aériens

Depuis le lancement de l’opération Dignité le 16 mai, les forces du général Haftar s’étaient contentées de mener des raids aériens éclairs sur des positions présumées de groupes islamistes armés. Le général dissident affirme régulièrement que son opération se poursuit et qu’elle a porté un coup dur aux groupes radicaux. Mais ses détracteurs islamistes minimisent l’impact de ces opérations et l’accusent de bombarder des sites civils.

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Accusé par les autorités de transition de mener un coup d’Etat, le général Haftar assure que son objectif ultime est d’éradiquer le terrorisme et de former une armée nationale.

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