Un Boeing 737 d’Air Algérie intercepté par un chasseur français au large de Marseille
Un Mirage 2000 de l’armée française a intercepté mardi un appareil de la compagnie Air Algérie, qui ne répondait plus au contrôle aérien.
Ce Boeing 737, qui assurait la liaison commerciale entre Constantine et Lyon-Saint-Exupéry, « a cessé de répondre au contrôle aérien français, alimentant le doute sur les intentions de l’équipage », explique l’armée de l’Air française sur son site Internet. Un avion de chasse a alors décollé pour intercepter le Boeing au large de Marseille. Objectif : entrer en contact avec l’appareil et s’assurer de ses intentions.
« L’équipage du Mirage 2000 a pu s’assurer que le comportement douteux n’avait pas d’autre origine qu’un manquement à l’obligation de l’équipage du Boeing de maintenir un dialogue constant avec les aiguilleurs du ciel », détaille le communiqué.
Une centaine de décollages par an
Le contact avec les contrôleurs civils de Marseille a d’ailleurs repris quelques minutes avant son interception. S’il donne des sueurs froides aux contrôleurs aériens, ce type d’incident n’a en réalité rien d’exceptionnel. Ainsi, l’armée de l’Air française ordonne chaque année une centaine de décollages de chasseurs à la suite d’absences de communication radio, comme le rappelle son porte-parole, le colonel Olivier Celo.
« Il peut arriver que certains équipages oublient de contacter une zone de contrôle. En cas de « comm loss », on essaie de faire rétablir les contacts radio par les centres de détection et de contrôle et, si ça ne suffit pas, par le décollage d’un avion de chasse », précise-t-il.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie
- RDC : des minerais de sang aux minerais de paix
- Présidence de la BAD : Bassirou Diomaye Faye, arbitre des ambitions sénégalaises
- Pourquoi Alassane Ouattara a limogé Adama Coulibaly, patron du Conseil du coton et de l’anacarde
- La question nationale au cœur de l’économie gabonaise
- Les pétrodollars émiratis affluent en Afrique, mais à quel prix ?