Somalie : les insurgés islamistes shebab affirment contrôler le palais présidentiel à Mogadiscio
Les insurgés islamistes shebab ont pris d’assaut, mardi, le palais présidentiel à Mogadiscio, et affirment désormais le contrôler. Le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, serait, quant à lui, en sécurité.
Des hommes lourdement armés ont pris d’assaut, mardi 8 juillet, le palais présidentiel somalien à Mogadiscio. "Nos combattants sont à l’intérieur du soi-disant palais présidentiel, a déclaré le porte-parole militaire des shebab, Abdulaziz Abu Musab. Nous contrôlons le quartier général du régime apostat."
Les insurgés ont pu pénétrer dans l’enceinte fortifiée au cœur de la capitale, connue sous le nom de Villa Somalia. Selon des sources sécuritaires, le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, n’était pas au palais et se trouverait en sécurité.
>> Lire aussi : quatre personnes tuées dans un attentat à la voiture piégée à Mogadiscio
Le palais présidentiel avait subi, en février, un assaut du même genre, perpétré par les Shebab. En mai, ces derniers avaient récidivé, contre le Parlement cette fois-ci.
Expulsés de la capitale en 2011 par la force africaine Amisom, qui compte 22 000 hommes aujourd’hui, puis de la quasi-totalité de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie, les Shebab contrôlent toujours de larges zones rurales. Ils privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions de la Somalie, plongée dans la guerre civile en 1991.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- La justice sénégalaise fait reporter l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, évoquan...
- Une « nouvelle conception de l’autorité » : Mohamed Mhidia, un wali providentiel à...
- Les sextapes de Bello font le buzz au-delà de la Guinée équatoriale
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello