Mali-Femafoot : l’ex-ministre Fatoumata Guindo chargée de sortir la fédération de l’enlisement

La FIFA et la CAF ont décidé de nommer Fatoumata Guindo à la présidence du comité de normalisation qui a six mois pour préparer l’élection du futur président de la Fédération malienne de football (Femafoot).

L’équipe nationale du Mali est la première à faire les frais du blocage de la situation au sein de la Femafoot. © Sunday Alamba/AP/SIPA

L’équipe nationale du Mali est la première à faire les frais du blocage de la situation au sein de la Femafoot. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 12 janvier 2018 Lecture : 1 minute.

Arrivés mardi à Bamako, les émissaires de la FIFA et de la Confédération africaine de football (CAF) ont choisi celle qui aura la difficile mission de sortir le football malien de la crise dans lequel il s’est enlisé depuis quatre ans.

Après les premières consultations, c’est l’ancien ministre des Sports, Mamadou Gaoussou Diarra (45 ans), qui semblait être le mieux placé. Mais Diarra a refusé au dernier moment, préférant se consacrer à sa carrière d’avocat. Il a cependant accepté la vice-présidence.

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Plusieurs autres noms circulaient en coulisses depuis plusieurs jours, dont ceux de Sidy Diallo, qui avait déjà piloté le comité de normalisation entre mars et mai 2017, ou celui de Mamadou Samaké, l’ex-président du puissant Stade Malien, qui figure parmi les membres de ce comité, en compagnie d’Issoufi Diallo et Lossni Bengaly.

Ancienne ministre de ATT

Jean-Claude Sidibé, le ministre des Sports, a finalement soumis aux émissaires des deux instances le nom de Fatoumata Guindo. Cette quadragénaire fût notamment ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle sous Amadou Toumani Touré (2002-2012), puis porte-parole du gouvernement, tout en occupant le poste de ministre des Relations avec les institutions.

Elle est membre de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), le principal parti d’opposition présidé par Soumaïla Cissé.

Sa mission s’étendra sur six mois, avec deux gros chantiers : la préparation de l’élection du prochain président de la Femafoot, et la nomination du sélectionneur national.

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Le comité devra également gérer les affaires courantes du football malien, et s’assurer de la conformité de ses statuts avec ceux de la FIFA. Pour rappel, l’élection de Mamoutou Touré en octobre dernier avait été invalidée par la FIFA, après les réclamations de Salah Baby, son adversaire.

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