Congo : le procès Ntsourou s’ouvre à Brazzaville

Plus de six mois après son arrestation, Marcel Ntsourou a été présenté mercredi matin devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Brazzaville. L’ancien chef adjoint des services de renseignement congolais est poursuivi, entre autres, pour « rébellion ».

Marcel Ntsourou, lors de son procès à Brazzaville, le 2 juillet 2014. © AFP

Marcel Ntsourou, lors de son procès à Brazzaville, le 2 juillet 2014. © AFP

Publié le 2 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Son arrestation en décembre avait été précédée de violents affrontements entre ses miliciens et les éléments de l’armée congolaise à Brazzaville. Plus de six mois après, Marcel Ntsourou, ex-colonel âgé de 57 ans, a été présenté, le 2 juillet, devant la chambre criminelle de la Cour d’appel brazzavilloise.

Selon l’acte d’accusation, cet ancien chef adjoint des services de renseignement du Congo-Brazzaville est poursuivi, avec 113 autres personnes, pour "rébellion, détention illégale d’armes de guerre et de munitions, coups et blessures volontaires, atteinte à la sûreté intérieure de l’État, association de malfaiteurs".

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"Il nous faut un débat civilisé"

"L’affaire est grave", a déclaré le procureur général Raphaël Bitsy. "Il nous faut un débat civilisé (. . . ), détaché de toute injure et attaque politique", a-t-il ajouté.

Dans la salle d’audience, les accusés étaient plus nombreux que le public. Et à l’extérieur, un fort déploiement de policiers et de gendarmes bouclait les axes d’accès au palais de justice, filtrant les entrées. Marcel Ntsourou était vêtu d’un abacost (costume local à col mao) vert. Les autres accusés portaient chacun un gilet vert olive affichant un matricule de prisonnier.

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C’est la troisième fois que Ntsourou est jugé par la Cour criminelle. En 2005, il avait été acquitté dans l’affaire dite des disparus du Beach, qui porte sur la disparition de quelque 350 Congolais à leur retour d’exil à Brazzaville en 1999. En 2013, à l’issue du procès de l’explosion de Mpila, il était ressorti libre après un an et demi de détention préventive, mais avec une condamnation à cinq ans de travaux forcés avec sursis.

Ce nouveau procès ouvert en son encontre doit durer jusqu’au 20 août.

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(Avec AFP)

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