Procès Pistorius : l’expertise ne conclut à aucun trouble mental au moment du meurtre
Le procès du champion paralympique Oscar Pistorius accusé du meurtre de sa petite-amie a repris lundi à Pretoria après une suspension d’un mois pour cause d’évaluation mentale. Les experts ont conclu que l’athlète était entièrement responsable pénalement lors des faits, en 2013.
Mis à jour le 30 juin à 10h33.
Les quatre experts sollicités en mai dernier pour évaluer la santé mentale du jeune homme ont finalement conclu que l’athlète ne souffrait pas d’un trouble mental ou d’une infirmité qui l’aurait rendu pénalement irresponsable de l’acte dont il est accusé. Selon ces derniers, Oscar Pistorius était en mesure d’apprécier que ce qu’il faisait était mal. Les trois psychiatres et le psychologue ont abouti aux mêmes conclusions, dans deux rapports séparés.
Le 20 mai dernier, l’audience avait été suspendue afin de permettre au sportif de se faire examiner dans un hôpital psychiatrique de Pretoria et obtenir un diagnostic indépendant. La défense avait en effet suggéré que Pistorius souffrait d’un trouble anxieux généralisé remontant à l’enfance et susceptible d’avoir contribué à son geste fatal.
Barry Roux, l’avocat de Pistorius, ne s’est pas prononcé immédiatement sur les conclusions de ces experts, pas plus que la juge Thokozile Masipa chargée du procès qui a ordonné la poursuite de l’audience avec la comparution des témoins suivants cités par la défense.
(Avec AFP)
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