Mohamed Ould Abdelaziz officiellement réélu président en Mauritanie
Le Conseil constitutionnel mauritanien a confirmé dimanche la large victoire du président Mohamed Ould Abdelaziz à l’élection présidentielle du 21 juin. L’unique recours déposé pour l’annulation du scrutin a été rejeté.
![Mohamed Ould Abdelaziz après son vote pour l’élection présidentielle, le 21 juin 2014. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/06/30/030062014083249000000aziz.jpg)
Mohamed Ould Abdelaziz après son vote pour l’élection présidentielle, le 21 juin 2014. © AFP
Mohamed Ould Abdelaziz est officiellement réélu président de la République islamique de Mauritanie. Le Conseil constitutionnel a confirmé dimanche 29 juin la large victoire du chef de l’État à l’élection présidentielle du 21 juin, et rejeté l’unique recours déposé pour l’annulation du scrutin. Selon les chiffres définitifs annoncés par le Conseil, le président Aziz améliore légèrement son score, passant de 81,89% à 81,94%.
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Mohamed Ould Abdelaziz est suivi du militant anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid (8,72%). Ce dernier avait déposé l’unique recours pour l’annulation du scrutin mais sa requête a été "rejetée pour vice de forme", a affirmé Sgheyir Ould M’barek, président du Conseil constitutionnel.
Boycott d’une partie de l’opposition
Les trois autres candidats au scrutin du 21 juin se partagent le reste des suffrages. Il s’agit de Boidiel Ould Houmeid, candidat du parti El-Wiam (opposition modérée), qui obtient 4,41%. D’Ibrahima Sarr, un représentant de la communauté négro-mauritanienne, qui termine à 4,43%, et de l’unique femme qui était dans la course, Lalla Mariem Mint Moulaye Idriss, à 0,48%.
Le taux de participation, enjeu principal de ce scrutin après le boycott d’une partie de l’opposition, a été de 56,55%. Les principaux opposants du président Abdelaziz, rassemblés au sein du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU, opposition dite "radicale"), avaient appelé à boycotter une élection organisée, selon eux, par un "pouvoir dictatorial" de manière "unilatérale".
(Avec AFP)
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