Mohamed Ould Abdelaziz : « Nous avons éliminé la menace jihadiste »
Fraîchement réelu à la tête de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz s’est livré à « Jeune Afrique » à travers une longue interview où il analyse le contexte régional et parle de ses relations, parfois tumultueuses, avec les chefs d’Etat voisins.
![Mohamed Ould Abdelaziz, président mauritanien. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/06/28/027062014175946000000moaziz.jpg)
Mohamed Ould Abdelaziz, président mauritanien. © AFP
Boycottée par les partis historiques de l’opposition, les élections présidentielles mauritaniennes du 21 juin ont permis à Mohamed Ould Abdelaziz de remporter le scrutin haut la main dès le premier tour. A 57 ans, celui qui est arrivé au pouvoir en Mauritanie à la faveur d’un putsh militaire en 2008, a aussi une casquette politique continentale en tant que président en exercice de l’Union Africaine (UA).
Au-delà de la politique interne de son pays, il analyse dans une interview accordée à Jeune Afrique à paraître ce dimanche ( n°2790, du 29 au 6 juin 2014) les sujets de l’heure en Afrique, dont la menace jihadiste que la Mauritanie a pu « éliminer » sur son territoire en réformant son armée.
De fil en aiguille, Mohamed Ould Abdelaziz donne sa vision sur le contexte régional et explique le rôle qu’il a joué dans l’instauration du cessez-le feu à Kidal entre les groupes armés et le gouvernement malien. Une médiation qui ne l’a pas empêché de bouder l’investiture d’IBK « parce que ce dernier n’a pas réagi à temps au sujet de l’assassinat de douze prédicateurs mauritaniens par la junte militaire qui a renversé l’ancien président Amadou Toumané Touré en 2012 ».
Dans cet entretien également, Mohamed Ould Abdelaziz affiche son soutien au général Abdelfettah Al Sissi, affirmant que son élection est « une très bonne chose » pour l’Égypte. Il évite de soutenir directement le général Khalifa Haftar, tout en pensant que « la Libye a besoin d’une transition pour être stabilisée ». Au menu également, ses relations avec le Maroc, le Nigeria, la Centrafrique…
Retrouvez l’intégralité de cette interview à paraître sur Jeune Afrique ce dimanche (n°2790, du 29 au 6 juin 2014), en cliquant sur l’image ci-dessous.
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