Mondial 2014 : Italie-Uruguay, Côte d’Ivoire-Grèce… lutte acharnée pour une place en huitièmes

L’Italie rencontre l’Uruguay mardi soir à Natal, au Brésil. Les deux équipes, qui totalisent à elles deux six victoires en Coupe du monde, se disputeront la deuxième place de leur groupe. Le Costa rica, déjà qualifié, pourrait rencontrer la Côte d’Ivoire en huitièmes, si celle-ci bat la Grèce.

Mario Balotelli et son sélectionneur Cesare Prandelli, le 23 juin 2014. © afp.com – Giuseppe Cacace

Mario Balotelli et son sélectionneur Cesare Prandelli, le 23 juin 2014. © afp.com – Giuseppe Cacace

Publié le 24 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Deux anciens champions du monde, l’Uruguay et l’Italie, s’affrontent mardi à Natal (16h00 GMT, 18h00 heure française) pour une place en 8e de finale du Mondial 2014.
De son côté, l’Angleterre, l’une des déceptions du premier tour, tentera de sortir en sauvant l’honneur face au Costa Rica, déjà sûr de sa qualification.

L’Uruguay, sacrée en 1930 et 1950, ou l’Italie, couronnée en 1934, 1938, 1982 et 2006 ? L’une de ces deux équipes ratera le wagon des huitièmes de finale. Et après l’Angleterre, éliminée après les deux premiers matches, le "groupe de la mort" (D), qui a consacré le Costa Rica, s’apprête à faire une deuxième victime de marque.

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Pour les deux équipes, l’enjeu de la confrontation dans les conditions tropicales de Natal (nord-est) est le même : le vainqueur (ou l’Italie en cas de match nul) franchira le cap du premier tour. Mais les deux camps abordent ce match décisif différemment.

Les Italiens ont choisi de dramatiser l’événement. Pour le sélectionneur Cesare Prandelli, c’est ainsi le "match le plus important de (sa) carrière professionnelle" qui se jouera ce soir. Les Uruguayens semblent eux sûrs de leurs forces. "Nous savons pourquoi nous jouons et ce que nous voulons. Et nous donnerons tout pour y arriver", a lancé le sélectionneur Oscar Tabarez, qui compte sur l’expérience et la science de Luis Suarez.

Absent face au Costa Rica (défaite 3-1), Suarez, qui achevait de soigner un genou opéré en mai, a fait une entrée fracassante, en inscrivant les deux buts de la victoire face aux Anglais (2-1).

"Il nous apporte beaucoup. Même s’il n’est pas à 100%, sa présence est très importante pour l’équipe et pose un problème à l’adversaire", reconnait Tabarez. Son duel avec le défenseur Italien Chiellini devrait constituer l’une des clés du match.

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La qualification des Élephants, une affaire d’État

En 8e de finale, les deux premières équipes du groupe D rencontreront celles du groupe C. La Colombie est déjà qualifiée. Elle jouera pour réaliser un sans-faute face au Japon, à deux doigts d’être éliminé.

Dans le groupe C également, un seul billet pour les 8e de finale est en jeu. Il reviendra à la Côte d’Ivoire en cas de succès sur la Grèce. Pour les Grecs, la qualification passe par un succès sur la Côte d’Ivoire et une défaite (ou un nul) du Japon. Les Japonais accèderont aux 8e de finale en cas de succès sur la Colombie et de défaite ivoirienne.

La lutte promet d’être féroce. La Côte d’Ivoire rêve d’accéder aux premières huitièmes de finale de son histoire, pour sa troisième participation à la Coupe du monde. L’enjeu devient une affaire d’État : la prime de qualification promise aux joueurs a été doublée, passant de 24 400 euros à 48 800 euros, sur décision du président Alassane Ouattara. La nouvelle a été annoncée aux joueurs par le président de l’Assemblée nationale en personne, Guillaume Soro, qui a leur a rendu visite dans leur camp de base au Brésil.

(Avec AFP)

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