Les forces de sécurité kényanes abattent cinq personnes suspectées de terrorisme

Les services de sécurité kenyans ont abattu jeudi cinq personnes soupçonnées d’être impliquées dans les deux attaques meurtrières perpétrées en début de semaine dans la région touristique de Lamu.

Des soldats kényans à Nairobi, en septembre 2013. © Reuters

Des soldats kényans à Nairobi, en septembre 2013. © Reuters

Publié le 20 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Dans un communiqué diffusé sur son compte Twitter, le ministère kényan de l’Intérieur a indiqué jeudi 20 juin que cinq "assaillants présumés" des attaques menées en début de semaine dans la zone touristique de Lamu (est) avaient été "abattus alors qu’ils s’échappaient". Trois fusils d’assaut AK-47 ont été saisis, de même que des munitions.

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Une soixantaine de personnes avaient été tuées dans deux raids nocturnes dimanche et lundi, dans la localité de Mpeketoni et dans un village voisin, dans la région côtière (est) de l’archipel touristique de Lamu. Un haut responsable du comté de Lamu a confirmé que l’armée kényane s’était déployée dans la zone. "Il y a eu une grande opération dans la zone de Bodahai, dans le comté de Lamu. Le gouvernement a déployé des soldats dans cette zone depuis ce (jeudi) matin", a-t-il indiqué.

Les islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda, que l’armée kényane combat en Somalie, ont revendiqué ces attaques. Le président kényan Uhuru Kenyatta a toutefois nié leur implication et accusé des "réseaux politiques locaux" liés à "des gangs criminels".

(Avec AFP)

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