Macron en Tunisie : les puissants du numérique présents au Forum économique Tunisie-France

Emmanuel Macron arrivera à Tunis le 31 janvier pour une visite d’État. Il clôturera avec le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, le Forum économique Tunisie-France, événement présenté comme un « temps majeur » de cette visite.

Le président français Emmanuel Macron au palais de l’Elysée, le 21 décembre 2017 © Christophe Archambault/AP/SIPA

Le président français Emmanuel Macron au palais de l’Elysée, le 21 décembre 2017 © Christophe Archambault/AP/SIPA

Publié le 22 janvier 2018 Lecture : 2 minutes.

En visite en Tunisie le 31 janvier prochain, le président français Emmanuel Macron inaugurera le Forum économique franco-tunisien avec Youssef Chahed, le Premier ministre. Sous l’intitulé, « Réussir ensemble aujourd’hui et demain », ce Forum organisé par la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie (CTFCI) se tiendra sur la demi-journée, et verra défiler plusieurs fleurons des entreprises tunisiennes, essentiellement dans le secteur des SSII.

À l’affiche du panel des synergies gagnantes : le représentant des marques du secteur agricole et de l’agro-industrie Lesieur et Avril, celui de Valeo, qui côtoieront Badreddine Ouali, patron de Vermeg et initiateur de Smart City, ainsi que Neila Ben Zina, du label French Tech pour le numérique, puis Lamia Fourati du Groupe Onetech.

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Le second panel mêlera des entreprises Tunisiennes qui opèrent en France, comme Wevioo, mais également AfricInvest. Ce dernier interviendra sur les nouveaux territoires à partir de son expérience, dont la création en 2016 d’un fonds d’investissement de 77 millions d’euros avec Bpifrance, pour permettre aux entreprises africaines d’investir en métropole.

Arnaud Ventura, président de Microced Holding, reviendra sur l’inclusion numérique, tandis que Rémy Rioux, directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD) évoquera le financement du développement. En clôture, Amina Bouzguenda Zeghal, directrice générale de Dauphine Tunisie, représentera le volet éducation.

Orange, Xavier Neil, groupe Accor…

La seconde partie de la matinée alternera monologues et dialogues autour de l’axe « réussir ensemble demain ». Kais Dali, ancien PDG de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), débattra ainsi de l’économie de demain avec Alain Bentéjac, président des conseillers du Commerce extérieur de la France (CCEF).

La thématique « le monde de demain et la technologie » fera intervenir Stéphane Richard, président-directeur général d’Orange, et Xavier Niel, principal actionnaire de Free et copropriétaire du journal Le Monde.

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« L’investissement dans le monde et dans la Tunisie nouvelle » sera le thème du monologue de Gérard Pélisson, cofondateur du groupe Accor et actuel président de l’Institut Paul Bocuse.

Nos partenaires doivent cesser de nous servir des mots et se montrer à la hauteur de leur engagement à nos côtés

De son côté, l’économiste et banquier d’affaires franco-béninois, Lionel Zinsou, reviendra sur la nouvelle gouvernance et la réussite de la démocratie tunisienne. Ce dernier avait participé à une conférence à Tunis le 17 janvier dernier sur le thème « Quels déterminants du décollage économique pour la Tunisie dans le monde d’aujourd’hui ? ». Il avait alors quelque peu irrité les Tunisiens par une lecture de la crise économique du pays déconnectée de la réalité et de ses besoins en vision, réformes et projets structurants

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Déceptions

Le tout Tunis du monde des affaires, de l’économie, de la politique et des finances se pressera à ce forum économique pour paraître. Mais les contrats et les accords se discuteront ailleurs. En off, beaucoup attendaient un programme d’une autre teneur.

« Nos partenaires doivent cesser de nous servir des mots et se montrer à la hauteur de leur engagement à nos côtés », assène à Jeune Afrique un économiste sous couvert d’anonymat. Il ajoute : « Macron devrait annoncer que 30 millions d’euros de la dette tunisienne à l’égard de la France seront convertis en investissement. C’est trop peu d’autant qu’en bout de course, cela profite aux équipementiers et aux experts français ».

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