Côte d’Ivoire : Serge Aurier, 21 ans, le jeune atout des Éléphants au Mondial
Âgé de seulement 21 ans, le jeune défenseur de la Côte d’Ivoire est l’un des joueurs les plus remarqués du Mondial. Les plus grands clubs européens le convoitent.
Latéral droit du Toulouse football club (TFC) et des Éléphants de Côte d’Ivoire, Serge Aurier est l’un des joueurs les plus en forme du moment. Face au Japon, le 13 juin, il a été à l’origine des deux buts de la Côte d’Ivoire (2-1), sur des centres parfaits à destination de Bony et Gervinho. Âgé de seulement 21 ans, c’est l’un des joueurs les plus prometteurs d’Europe, après avoir déjà grimpé, à l’âge de 21 ans, les plus hautes marches de l’élite française du football professionnel.
Né à Abidjan, Serge Aurier a été envoyé en France à l’âge de 9 ans par ses parents, fin 2002, quand la guerre civile a éclaté en Côte d’Ivoire. Il était alors élève en cours élémentaire dans la ville frontalière de Danané (ouest du pays), où son père officiait comme assistant administratif au tribunal de section. À 16 ans, il faisait déjà ses premiers pas en Ligue 1 avec le RC Lens – club qu’il avait intégré trois ans plus tôt, en 2006, en tant que junior. Il devenait alors l’un des plus jeunes joueurs à évoluer dans le championnat.
Première sélection à 20 ans
En janvier 2012, il quitte le club lensois pour le TFC, qui le recrute pour 1,5 million d’euros. Puis il connaît dans la foulée sa première sélection avec les Éléphants, le 8 juin 2013, en éliminatoires du Mondial 2014, face à la Gambie.
Les statistiques d’Aurier pour la saison 2013-2014 avec Toulouse le propulsent dans l’équipe type de la Ligue 1, où il apparaît comme le défenseur le plus décisif des 5 grands championnats d’Europe. Impliqué dans 12 buts, dont 6 passes décisives et 6 qu’il marque lui-même, il régale le Stadium de Toulouse.
Aurier est suivi et poursuivi avec insistance par Manchester City, le AC Milan ou le Borussia Dortmund.
Son avenir après la Coupe du monde ? Une chose est sûre : il ne fera plus partie du TFC, car il suivi et poursuivi avec insistance par les plus grands clubs européens, notamment ceux d’Angleterre (Arsenal, Manchester City et Liverpool) d’Italie (AC Milan), ou encore d’Allemagne (Borussia Dortmund).
Son talent fou, Aurier ne l’a pas volé. En plus de l’avoir travaillé, il en a peut-être même hérité : avant lui, son père, Léon Gbizié, ancienne gloire des Éléphants, a laissé de grands souvenirs dans les stades ivoiriens et africains…
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