Mauritanie : Mohamed Ould Abdelaziz n’a pas « la prétention d’être médiateur au Mali »
Lors d’une conférence de presse mercredi soir à Akjoujt, sa ville natale, Mohamed Ould Abdelaziz, a indiqué qu’il n’avait pas la prétention d’être médiateur au Mali. Le président mauritanien avait pourtant obtenu en mai un cessez-le-feu entre les groupes rebelles et l’armée malienne.
![Mohamed Ould Abdelaziz, le président mauritanien. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/06/19/019062014133406000000mauritanie.jpg)
Mohamed Ould Abdelaziz, le président mauritanien. © AFP
À ses yeux, ce n’était qu’une "action ponctuelle". Après avoir obtenu le 23 mai un cessez-le-feu entre les groupes rebelles et l’armée malienne, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a affirmé, mercredi 18 juin lors d’une conférence de presse à Akjoujt, sa ville natale, n’avoir jamais eu "la prétention d’être le médiateur dans ce conflit".
"Je n’ai pas non plus la prétention d’avoir réglé définitivement ce problème [malien]. C’était une action que j’ai eu à mener en tant que président de l’Union africaine (UA) et en tant que président d’un État voisin du Mali intéressé par tout ce qui se passe dans cette région", a ajouté le président mauritanien.
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"Les Maliens eux-mêmes doivent faire l’effort nécessaire"
"J’ai tenu à intervenir pour arrêter ce combat fratricide entre les Maliens eux-mêmes. Ce cessez-le-feu obtenu et signé par les deux parties à Kidal et à Bamako a permis d’arrêter les combats et de sauver certainement des vies humaines", a renchéri Aziz.
Selon lui, "cet accord a ouvert la voie à la reprise du dialogue". Ce qui a été fait par la suite, notamment en Algérie, un des pays qui, avec d’autres comme le Maroc ou le Burkina Faso, tentent d’obtenir un accord de paix entre la multitude des groupes armés du nord du Mali et le pouvoir de Bamako.
"Cela ne veut pas dire que le problème est définitivement clos, mais nous ouvrons quand même la voie à un règlement pacifique", a estimé le chef de l’État mauritanien, soulignant qu’il appartient aux "Maliens eux-mêmes de faire l’effort nécessaire pour une solution pacifique et le retour d’une paix durable" dans leur pays.
>> Lire aussi : Les lendemains qui chantent de Mohamed Ould Abdelaziz
(Avec l’AFP)
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