Kenya : la police annonce l’arrestation de plusieurs suspects liés aux récents attentats
La police kényane a annoncé mercredi que plusieurs suspects avaient été arrêtés dans l’enquête concernant les attentats meurtriers ayant fait une soixantaine de morts ces derniers jours.
![David Kimaiyo, chef de la police kényane. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/06/18/018062014160519000000David-Kimaiyo.jpg)
David Kimaiyo, chef de la police kényane. © AFP
"Plusieurs suspects ont été arrêtés en lien avec les deux attaques meurtrières qui ont fait une soixantaine de victimes ces derniers jours au Kenya", a annoncé, mercredi 18 juin, le chef de la police kényane David Kimaiyo.
>> Lire aussi : "Pour les Shebab, ‘le Kenya est désormais officiellement une zone de guerre’"
"Nous avons arrêté plusieurs suspects en lien avec l’incident de Mpeketoni, localité proche de la côte touristique du sud-est du pays attaquée dimanche soir", a déclaré David Kimaiyo sur son compte Twitter. Selon lui, parmi les personnes arrêtées figure le propriétaire et conducteur de l’un des véhicules utilisés par les assaillants. "D’autres suspects, dont de présumés responsables des attaques, sont actuellement interrogés par les policiers", a-t-il ajouté, sans plus de précision.
Des réseaux politiques locaux impliqués ?
Bien que les insurgés islamistes somaliens shebab, liés à Al-Qaïda, aient revendiqué à plusieurs reprises le double attentat, le président kényan Uhuru Kenyatta a nié leur implication et accusé des réseaux politiques locaux liés à des gangs criminels.
"Le responsable de la police de Mpeketoni, Aden Ali, a été limogé avec effet immédiat et sera inculpé", a indiqué le patron de la police kényane. "La police a également arrêté un suspect intervenant sur les réseaux sociaux via des comptes prétendument utilisés par les shebab pour revendiquer leur responsabilité dans les attaques", a précisé M. Kimaiyo.
Dès le lendemain de l’attaque de Mpeketoni, les islamistes somaliens avaient revendiqué, via un communiqué lu par téléphone à l’AFP, ce raid qui avait fait 49 morts. Une attaque la nuit suivante dans un village voisin avait aussi coûté la vie à 15 personnes.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI