Élections en Côte d’Ivoire : municipales et régionales seront couplées, mais quand auront-elles lieu ?

La Commission électorale indépendante (CEI) a indiqué mardi que les prochaines élections municipales et régionales, qui doivent se tenir en 2018 en Côte d’Ivoire, seront couplées. Sans préciser à quelle date précise elles auraient lieu.

Un électeur ivoirien, lors du scrutin présidentiel d’octobre 2015. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA

Un électeur ivoirien, lors du scrutin présidentiel d’octobre 2015. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA

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Publié le 24 janvier 2018 Lecture : 2 minutes.

Si les prochaines élections municipales et régionales sont prévues cette année, les Ivoiriens ne savent toujours pas à quelle date exacte précise. Tout juste savent-t-ils désormais qu’elles seront couplées. C’est ce qu’a annoncé la Commission électorale indépendante (CEI), mardi 24 janvier, lors d’une rencontre avec les partis politiques. « La CEI proposera très bientôt une date d’un scrutin couplé au gouvernement », a expliqué Gervais Coulibaly, vice-président de la commission, en recevant les responsables des partis politiques.

Un scrutin programmé pour le 28 juillet ?

Dans les faits, les discussions avec les autorités ont déjà bien avancé. Pour respecter les mandats constitutionnels, la CEI avait d’abord proposé la date du 21 avril. Un scénario rapidement écarté. Aujourd’hui, selon une source proche du dossier, les élections pourraient finalement être organisées le 28 juillet.

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Avant cela, la CEI procédera à une révision de la la liste électorale, qui doit théoriquement être effectuée chaque année. « Cette révision, qui consiste en un toilettage et en une mise à jour du fichier électoral, devrait se dérouler très bientôt car, comme l’exige la loi, la liste électorale provisoire doit être publiée trois mois au plus tard avant les élections par voie d’affichage », a souligné son président, Youssouf Bakayoko. Selon nos informations, elle pourrait débuter début mars.

L’élection des nouveaux élus municipaux et régionaux permettra la mise en place du Sénat, prévu par la nouvelle Constitution ivoirienne. C’est eux qui sont chargés de désigner deux tiers des 120 membres du nouvel hémicycle.

Lors de la réunion de mardi, plusieurs représentants de partis d’opposition ont souhaité aborder la question de la légalité et de la légitimité de la CEI – son président siège depuis huit ans, certains membres de la commission centrale depuis 2005.

La direction de la commission a semble-t-il botté en touche. « Le FPI va lutter pour une réforme de la CEI, car celle-ci est déséquilibrée et inéquitable », a déclaré Abouo N’Dori Raymond, le représentant du Front populaire ivoirien, tendance Pascal Affi Nguessan, au micro de la RTI.

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