Attentats au Kenya : Uhuru Kenyatta accuse des « réseaux politiques locaux »

Le président kényan a démenti mardi que les islamistes somaliens shebab aient commis les derniers attentats meurtriers près de la côte touristique du pays, accusant plutôt des « réseaux politiques locaux ».

Le président kényan, Uhuru Kenyatta. © AFP

Le président kényan, Uhuru Kenyatta. © AFP

Publié le 17 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Selon le chef de l’État kenyan, Uhuru Kenyatta, les attentats sanglants près de l’archipel touristique de Lamu ne sont pas le fait d’une attaque terroriste des Shebab somaliens. "Des preuves montrent que des réseaux politiques locaux, en lien avec des gangs criminels, étaient impliqués dans la préparation et l’éxécution des attentats", a affirmé Uhura Kenyatta lors d’une allocution télévisée.

Les Shebab, que l’armée kényane combat en Somalie, ont pourtant revendiqué les deux attaques qui ont fait au moins 64 morts dimanche et lundi, près de l’archipel touristique de Lamu.

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Une attaque "bien orchestrée"

Le président Uhura Kenyatta a déclaré que l’attaque était "bien préparée et orchestrée". Selon lui, il s’agissait de "violences ethniques aux motivations politiques afin d’expulser une communauté kényane pour des raisons politiques". Le chef de l’État n’a donné aucune précision sur l’identité de ces groupes politiques et criminels.

Liés à Al-Qaïda, les islamistes shebab ont menacé le Kenya de nouvelles tueries et appelé touristes et étrangers à éviter le pays, devenu zone de guerre.

(avec l’AFP)

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