Mondial 2014 : l’Algérie au défi de faire mieux qu’en 2010
Invaincus en phase de préparation, les Fennecs abordent la Coupe du monde avec pas mal de confiance et quelques certitudes. L’objectif : faire mieux qu’en 2010.
En 2010, l’Algérie avait été éliminée en phase de poules. © D.R.
Ce n’est pas parce qu’elle a battu la Slovénie (2-0, le 5 mars), l’Arménie (3-1, le 31 mai) et la Roumanie (2-1, le 4 juin) que l’Algérie doit se prendre pour ce qu’elle n’est pas, même si une partie de ses supporters et de sa presse ont tendance à la voir un peu plus belle qu’elle ne l’est vraiment. D’ailleurs, Vahid Halilhodzic, qui a eu le temps de se familiariser avec un contexte local passionné et donc excessif, ne loupe jamais une occasion de rappeler que passer le premier tour serait "un exploit".
Mais les Algériens peuvent poser des problmèmes aux deux favoris du groupe que sont la Belgique et la Russie, et à la Corée du Sud, qui n’a manqué aucune phase finale depuis 1986 ! "Je pense que notre niveau s’est amélioré lors de notre préparation", explique le sélectionneur de l’Algérie.
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Après le succès face à la Roumanie, celui-ci a même affirmé que son équipe venait de disputer "son meilleur match depuis (son) arrivée (juillet 2011)". Lors des deux rencontres disputées en Suisse, Halilhodzic a aligné deux formations complètement différentes. Celle qui a débuté face à la Roumanie ne devrait pas être trop éloignée de la réalité du mardi 17 juin face au favori belge. "On sait changer d’organisation tactique. Nous concédons moins d’occasions, et nous sommes capables de développer du jeu. On l’a montré également lors de la phase qualificative", ajoute Madjid Bougherra, le capitaine des Fennecs.
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Bougherra : "On doit se lâcher"
Mais ces trois succès obtenus face à des adversaires appartenant à la classe moyenne du football européen ne doivent évidemment pas gommer les interrogations qui vont escorter l’Algérie lors de son séjour au Brésil. "Il va falloir qu’on se lâche, ce que nous n’avions pas su faire il y a quatre ans en Afrique du Sud", prévient Bougherra. Halilhodzic, qui peut s’appuyer sur un effectif où la qualité ne manque pas (Bougherra, Feghouli, Bentaleb, Slimani, Soudani…) aimerait que ses joueurs se montrent à la fois plus réguliers et plus efficaces. "Nous arrivons à nous créer beaucoup d’occasions, on doit marquer davantage. On a encore des lacunes tactiques", explique-t-il.
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