La BID lance un fonds d’un milliard de dollars destiné au financement des infrastructures en Afrique

La Société islamique pour le développement du secteur privé et la société indienne de capital-investissement IIML ont signé un accord dans le but de créer un fonds d’un milliard de dollars, destiné au financement des infrastructures en Afrique.

Le président de la Banque islamique de développement,  Bandar Ben Mohammed Hajjar. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Le président de la Banque islamique de développement, Bandar Ben Mohammed Hajjar. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Publié le 25 janvier 2018 Lecture : 1 minute.

La Société islamique pour le développement du secteur privé – la filiale secteur privé de la Banque islamique de développement (BID) – et IL&FS Investment Managers Limited (IIML), la branche capital-investissement du groupe indien IL&FS, ont signé un accord d’actionnaires pour créer un fonds d’investissement d’un milliard de dollars dédié au financement des infrastructures en Afrique.

Suivant les règles de la finance islamique, ce fonds ciblera principalement les projets d’infrastructures dans les domaines de l’électricité et des transports.

la suite après cette publicité

>>> A LIRE – Banque islamique de développement : une tournée ouest-africaine riche en accords financiers

Précédents financements

Ces dernières années, la BID a conseillé plusieurs gouvernements africains sur leurs programmes d’émission d’obligations islamiques sukuk, notamment le Sénégal, le Nigéria et la Côte d’Ivoire.

Le mois dernier, cette institution financière a mis en place avec la banque Afreximbank une ligne de financement de 100 millions d’euros conforme à la charia destiné aux PME africaines. Quant à IL&FS, c’est l’un des leaders indiens en matière de finance et de développement des infrastructures, avec plus de 3,5 milliards de dollars sous gestion pour son département capital-investissement.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

La rédaction vous recommande

Le 26 novembre à Durban, des militants alertent sur les dangers du réchauffement climatique. © AFP

Énergies renouvelables : la BAD demande la création d’un fonds pour l’Afrique

Contenus partenaires