Libye : les combats entre pro-Haftar et islamistes ont fait au moins 8 morts

Les forces du général dissident Khalifa Haftar ont affronté dimanche des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye. Les combats ont fait au moins huit morts et quinze blessés.

Des hommes appartenant aux forces du général dissident Khalifa Haftar le 2 juin à Benghazi. © AFP

Des hommes appartenant aux forces du général dissident Khalifa Haftar le 2 juin à Benghazi. © AFP

Publié le 16 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Les combats qui ont opposé dimanche 15 juin les forces du général dissident Khalifa Haftar à des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye, au moins huit morts et quinze blessés.

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Selon un bilan de l’hôpital d’Al-Abyar, à 70 km au sud-ouest de Benghazi, au moins 5 combattants des forces paramilitaires de Haftar ont été tués. Douze ont également été blessés. Un commandant islamiste a, lui, déploré deux morts et des blessés dans un raid aérien sur le quartier général du groupe islamiste de Rafallah Al-Sahati.

Deux hôpitaux de Benghazi ont, eux, fait état de leurs côté de un mort, dont l’identité n’a pas été révélée, et trois blessés dont deux civils de nationalité soudanaise.

Ces affrontements figurent parmi les plus violents signalés depuis le 16 mai, lorsque le général Haftar a lancé une offensive destinée selon lui à éradiquer les "groupes terroristes" implantés dans l’Est.

Les forces paramilitaires de Khalifa Haftar ont lancé tôt dimanche une offensive terrestre et ont mené des raids aériens contre les banlieues ouest de Sidi Fradj et d’Alhawari, fiefs des groupes islamistes, dont Ansar Asharia.

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Des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans ces régions, tandis que des familles fuyaient les zones de combats, selon des témoins.

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Les combats ont provoqué une coupure d’électricité dans une grande partie de la ville, durant une dizaine d’heures. Selon la Compagnie d’électricité, une centrale électrique a été endommagée par des roquettes. Des techniciens ont réussi à réparer les dégâts, a indiqué le porte-parole de la compagnie, Lotfi Ghoma.

Dimanche soir, les affrontements ont cessé, mais des tirs intermittents étaient toujours entendus depuis le centre de la ville.

(Avec AFP)
 

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