« Americanah » de Chimamanda Ngozi Adichie, bientôt au cinéma ?
La romancière Nigériane a annoncé, jeudi 25 février, lors d’une conférence au Quai d’Orsay, à Paris, que l’actrice mexico-kényane Lupita Nyong’o avait acheté les droits de son dernier roman.
![Chimamanda Ngozi Adichie en mars 2014 à Lagos. © Sunday Alamba/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/01/26/sipa_ap21539934_000001.jpg)
Chimamanda Ngozi Adichie en mars 2014 à Lagos. © Sunday Alamba/AP/SIPA
Ambassadrice de la Nuit des Idées 2018, événement initié par l’Institut Français dans 70 pays, l’écrivaine Chimamanda Ngozi Adichie, très attendue dans l’une des salles de conférence du Quai d’Orsay, a fait une annonce fracassante : Americanah, son dernier roman en date, paru en 2013 et traduit en France en 2015, sera adapté sur grand écran.
Brad Pitt comme producteur
« Lupita Nyong’O a acheté les droits d’Americanah et le long-métrage sera produit par Brad Pitt », a-t-elle lancé pour le plus grand plaisir de l’assistance. La romancière a également annoncé que Lupita Nyong’o devrait probablement tenir le rôle d’Ifemelu, son héroïne.
Quant au rôle d’Obinze, la romancière a soufflé le nom de l’acteur britannique David Oyelowo.
![Chimamanda Ngozi Adichie présente son livre Americanah lors du Royal Festival Hall, à Londres en 2014. © Kirsty Wigglesworth/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=600,height=400,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/01/26/sipa_ap21577315_000003.jpg)
Chimamanda Ngozi Adichie présente son livre Americanah lors du Royal Festival Hall, à Londres en 2014. © Kirsty Wigglesworth/AP/SIPA
Écrire est ma raison d’être. Je sais que c’est un cadeau de mes ancêtres
Americanah suit les aventures d’Ifemelu, une jeune Nigériane qui a quitté son pays natal pour suivre des études universitaires aux États-Unis. Une expérience qui la confronte notamment au racisme et à la discrimination.
Au cours de cette conférence, Chimamanda Ngozie Adichie, présentée comme « une grande Africaine » par la journaliste-modératrice, n’a pas manqué de rappeler qu’elle n’était pas une théoricienne du féminisme, mais une romancière.
« Je ne me souviens pas d’un seul moment où je n’ai pas eu envie d’écrire. Écrire est ma raison d’être. Je sais que c’est un cadeau de mes ancêtres. » Elle a également rappelé que la littérature africaine n’avait pas à être considérée comme un ensemble d’études anthropologiques et qu’il y avait bien des librairies au Nigeria en réponse à une drôle de question…
“Est-ce qu’on lit au Nigeria?” ose-t-on lui demander. Réponse de Chimamanda Ngozi Adichie : “Il n’y a que les Français pour poser ce genre de questions. Nous sommes en 2018 tout de même...”
— Katia Dansoko (τɸυʀΞ) (@KatiaDansoko) January 25, 2018
Elle a également multiplié les déclarations bien senties ayant trait au féminisme, à la question du cheveu naturel chez la femme noire ou encore à la menace que représente Donald Trump.
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