Quenelle : Anelka récidive en RDC !

C’est ce qu’on appelle une récidive. Jeudi, le footballeur français Nicolas Anelka, présent à Kinshasa pour soutenir la fondation de Youssouf Mulumbu, a de nouveau fait référence à la quenelle de Dieudonné. Il ne l’a cette fois pas effectué lui-même mais arborait un T-shirt Superman détourné avec les bras du S imitant le fameux geste.

Nicolas Anelka à Kinshasa, le 12 juin 2014. © DR

Nicolas Anelka à Kinshasa, le 12 juin 2014. © DR

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Publié le 13 juin 2014 Lecture : 2 minutes.

On risque de parler davantage de cette nouvelle provocation de Nicolas Anelka que de la fondation Youssouf Mulumbu qu’il était censé être venu soutenir à Kinshasa. Jeudi 12 juin, en conférence de presse, l’ancien international français est apparu vêtu d’un t-shirt Superman détourné avec un bras imitant la célèbre et controversée quenelle de l’humoriste Dieudonné, sur le site duquel le vêtement est d’ailleurs en vente pour 20 euros.

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Ce geste, considéré comme antisémite par ses détracteurs en raison de son évidente ressemblance avec un salut nazi inversé, est revendiqué par ses adeptes comme un simple signe "anti-système".

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C’est d’ailleurs l’explication qu’avait donnée Nicolas Anelka lors de sa première quenelle publique, le 28 décembre  dernier, lors d’un match disputé avec son ancien club de West Bromwich Albion. Alors qu’il était sous contrat avec le club anglais, l’attaquant avait réalisé le geste après avoir marqué un but, ce qui lui avait valu une suspension de cinq matches. Réfutant les accusations portées contre lui, il avait finalement choisi de rompre son contrat. "Cette quenelle est une dédicace à Dieudonné, […] je demanderai donc aux gens de ne pas se faire duper par les médias", avait-il écrit sur Twitter.

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Avec sa provocation de Kinshasa, Anelka risque de relancer la polémique, alors que l’affaire Dieudonné semblait avoir disparu des écrans radars depuis que Manuel Valls avait posé ses valises à Matignon, quittant ainsi le ministère de l’Intérieur.

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Cependant, le joueur français ne court pas un bien grand risque. Si sa dernière quenelle lui avait valu 5 matchs de suspension et un départ précipité de West Bromwich Albion, cette fois, il peut être tranquille. Et pour cause, l’ancienne gloire est actuellement sans club.

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Par Mathieu OLIVIER

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