Égypte : l’ex-ministre de l’Intérieur de Moubarak acquitté dans une affaire de corruption

L’ex-ministre de l’Intérieur sous le président Hosni Moubarak, Habib el-Adly, a été acquitté le 12 juin dans une affaire de corruption. Il avait écopé de douze ans de prison en première instance en 2011. Il reste cependant détenu pour d’autres accusations.

Habib el-Adly lors de son procès en août 2011. © Reuters

Habib el-Adly lors de son procès en août 2011. © Reuters

Publié le 13 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Le vent tourne en Égypte, depuis l’arrivée d’Al-Sissi au pouvoir. Habib el-Adly, pilier de la répression sous le régime d’Hosni Moubarak, jusqu’aux révoltes du Printemps arabe de 2011, a été acquitté par un tribunal du Caire jeudi 12 juin. Mais il reste en détention pour d’autres chefs d’accusation.

Il comparaissait pour blanchiment d’argent et enrichissement personnel illicite, des faits pour lesquels il avait été condamné en première instance à 12 ans de prison le 5 mai 2011. En 2012, la cour de Cassation avait cassé ce jugement et ordonné un nouveau procès. Si le nouveau jugement a été rendu public jeudi, ses attendus et motivations seront notifiés plus tard.

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D’autres procès sont en cours

Mais El-Adly demeure détenu. Il avait été condamné définitivement à trois ans de prison en février dernier, pour une autre affaire de corruption. Il avait été reconnu coupable d’avoir forcé des jeunes recrues de la police à travailler gratuitement dans sa propriété quand il était ministre.

Par ailleurs, celui qui fut une douzaine d’années le ministre de l’Intérieur du Raïs, doit encore comparaître aux côtés de l’ex-président et de six hauts anciens responsables des services de sécurité. Ils sont jugés pour le meurtre de manifestants lors de la révolte populaire qui fit tomber le régime de l’ex-raïs le 11 février 2011 au terme de 18 jours de manifestation.

En tant que chef de la police à l’époque, El-Adly est notamment accusé d’avoir fait tirer sur les manifestants. Pour ces accusations, Moubarak et El-Adly avaient été condamnés à la prison à vie en juin 2012, avant que la cour de Cassation n’ordonne, là aussi, un nouveau procès, toujours en cours aujourd’hui.

>> Lire aussi : La justice suit son cours avec les caciques de l’ancien régime

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(Avec AFP)

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